Quand on est surchargé de travail, il faut apprendre à déléguer.
C’est en effet un excellent moyen de se concentrer sur des tâches plus importantes.
Et donc, d’être plus efficace.
On peut notamment en profiter pour rattraper le retard accumulé depuis des mois.
Ou se consacrer à des formations, pour améliorer ses propres compétences par exemple.
Mais tout le monde ne sait pas déléguer.
Car il ne faut pas le faire n’importe comment.
Et certaines personnes ont beaucoup de mal à lâcher prise, et à faire confiance à d’autres pour leur travail.
Mais apprendre à déléguer, c’est la meilleure façon d’être plus rentable.
Je vous donne donc cinq de mes meilleures astuces pour apprendre à déléguer tout en efficacité.
Apprendre à faire confiance pour apprendre à déléguer
C’est la principale raison pour laquelle on n’arrive pas à déléguer.
Beaucoup de gens rencontrent des difficultés à confier à d’autres des tâches qui leur incombent.
C’est particulièrement le cas de ceux qui ont toujours été habitués à travailler seuls.
Et qui ont bâti leur réussite par eux-mêmes.
Mais pour apprendre à déléguer, il faut avant tout apprendre à faire confiance.
Et pour ça, il faut arriver à lever certaines angoisses, qui nous empêchent d’avancer.
La peur de perdre le contrôle déjà.
Si vous êtes ce qu’on appelle un maniaque du contrôle, vous pouvez avoir du mal à déléguer à cause de ça.
Souvent, les gens comme ça se disent que déléguer signifie laisser le champ libre à quelqu’un pour devenir meilleur qu’eux.
Une idée qui est parfois dure à accepter, mais qui n’est pas vraiment fondée.
La peur de perdre encore plus de temps aussi.
Car pour déléguer efficacement, il faut effectivement prendre le temps de former la personne qui prend le relais.
Mais on a souvent peur que cette dernière ne soit pas à la hauteur.
Et de devoir repasser derrière pour rectifier les potentielles erreurs, ce qui fait perdre encore plus de temps au final.
Toutes ces peurs sont normales.
Mais il faut apprendre à les dépasser.
Ce n’est qu’à ce prix qu’on peut apprendre à déléguer.
Ne pas tout déléguer d’un coup
Lâcher prise et faire confiance à l’autre, c’est déjà compliqué.
Alors inutile de vous infliger une pression supplémentaire, en lâchant tout d’un coup.
Car c’est contre-productif à tous les niveaux.
De votre côté, ça vous met une trop forte pression, que vous risquez de ne pas supporter.
Surtout si vous n’avez pas l’habitude de déléguer.
Et cette pression, vous allez inconsciemment la reporter sur votre pauvre relais.
De son côté à lui, ça risque de le submerger d’un travail qu’il n’a pas l’habitude de faire.
Du coup, il risque de multiplier les boulettes, que vous allez devoir rattraper derrière.
Bref, pour apprendre à déléguer correctement, il faut commencer petit.
Confiez d’abord une tâche facile, que vous pouvez expliquer rapidement et qui ne risque pas d’être mal exécutée.
Puis augmentez progressivement la difficulté.
Responsabiliser ses collaborateurs
Apprendre à déléguer, ça suppose donc de faire confiance à vos collaborateurs.
Et pour leur faire confiance, il faut les responsabiliser.
Déjà, ça leur permettra de se sentir valorisés.
Ils seront ainsi plus enclins à travailler dans de bonnes conditions, et auront envie de mériter votre confiance.
Vous mettrez donc toutes les chances de votre côté pour déléguer efficacement.
Et ensuite, ils pourront mesurer tout l’enjeu de ce travail dont vous leur confiez la réalisation à votre place.
Vous pouvez par exemple mettre en avant le fait que cette délégation leur permettra de gagner en compétence.
Veillez aussi à choisir uniquement des collaborateurs motivés pour prendre votre suite.
Car si le travail que vous avez à leur confier ne les intéresse pas, ils ne s’y investiront pas à fond.
Et vous risquez de vous retrouver avec un travail à moitié fait, voire pas fait du tout.
Soit exactement le contraire de ce que vous voulez obtenir en déléguant.
Fixer des limites claires et précises
Pour que tout se passe bien, vous devez définir des limites bien précises aux missions que vous déléguez.
Car vos collaborateurs ont besoin de savoir où ils doivent aller, et où vous voulez qu’ils aillent.
Si vous les laissez partir dans tous les sens, le chaos va vite s’installer.
Vous devez donc fixer un cadre à la mission dès le départ.
Définissez clairement l’objectif à atteindre.
Soyez également le plus précis possible concernant la manière d’atteindre cet objectif.
N’hésitez pas à en parler longuement avec le collaborateur qui va reprendre votre mission.
Car apprendre à déléguer, c’est aussi savoir discuter et poser un cadre strict.
Sans limites, votre relais ne sera pas efficace.
Ne pas être trop impatient
Apprendre à déléguer, ça passe aussi par une bonne dose de patience.
Vous devez absolument accepter l’idée que vos collaborateurs ne pourront pas être parfaits du premier coup.
Et tout particulièrement s’il s’agit d’une tâche que vous avez toujours exécutée vous-même.
Vous ne pouvez pas exiger de quelqu’un qu’il fasse parfaitement un travail qu’il n’a jamais fait auparavant.
En tant qu’être humain, tout le monde a le droit de faire des erreurs.
Souvenez-vous que vous avez vous-même commis quelques erreurs à vos débuts.
Et surtout, gardez à l’esprit que vous êtes parfaitement rôdé maintenant.
Alors il n’y a aucune raison qu’il n’en soit pas de même pour votre collaborateur après tout.
Mais pour déléguer correctement, vous ne devez pas oublier que les résultats ne se feront pas forcément sentir de suite.
Il faudra sans doute du temps avant que le travail soit fait parfaitement.
Vous allez donc devoir faire preuve de patience, et surtout de tolérance.
Il vous faudra peut-être revenir sur certains points plus en détail.
Acceptez de perdre un peu de temps au début, pour en gagner beaucoup par la suite.
Si vous avez du mal à lâcher prise, essayez de voir tous les côtés positifs d’apprendre à déléguer.
Comme gagner du temps pour le consacrer à autre chose.
Quoi qu’il en soit, apprendre à déléguer, c’est l’assurance de gagner beaucoup de temps dans un futur proche.