Le cold emailing est une pratique controversée, qui passionne autant qu’elle dérange.
Perçue tantôt comme trop intrusif, tantôt comme miraculeux, le cold emailing a le mérite de faire parler de lui.
Il est notamment réputé plus efficace que le cold calling, dont il a pris la suite il y a déjà quelques années.
Mais si la méthode a de nombreux atouts à faire valoir, elle est aussi réputée à haut risque.
Voici donc cinq questions pour comprendre les enjeux du cold emailing.
Qu’est-ce que le cold emailing ?
Par définition, le cold emailing, ou email à froid, est une méthode de campagne d’envoi d’emailing marketing particulière.
Elle consiste à envoyer un ou plusieurs mails à des prospects n’ayant fait l’objet d’aucune prise de contact préalable.
En gros, il s’agit de démarcher un client potentiel à qui on n’a jamais eu affaire auparavant.
Le but est justement de déclencher une prise de contact spontanée de la part du prospect.
Pour ça, le cold emailing s’appuie sur une proposition claire, et à forte valeur ajoutée.
Comme je vous le disais en introduction, le cold emailing est l’ancêtre du cold calling, mieux connu sous le nom de phoning.
Ce dernier, considéré comme trop intrusif, affichait en effet un potentiel de qualification très bas.
Moins chronophage, moins coûteux et plus efficace, le cold emailing a bien meilleure presse.
Pourquoi faire du cold emailing ?
Le cold emailing est avantageux à bien des égards.
Déjà, il prend beaucoup moins de temps que le phoning par exemple.
Le cold emailing permet en effet d’envoyer massivement des mails de démarchage à un grand nombre de prospects.
Pour peu que la démarche soit automatisée (et c’est même indispensable), on parle d’un gain de temps considérable.
De plus, le cold emailing a l’avantage d’être très peu coûteux.
Il suffit d’un logiciel d’automatisation des campagnes d’emailing comme Active Campaign (celui que j’utilise) pour faire le travail à votre place.
D’ailleurs, si vous passez par CE LIEN pour vous créer un compte Active Campaign, je vous offre un pack de bonus exclusifs comprenant une formation sur l’email marketing.
En outre, les résultats d’une campagne d’emailing à froid sont également facilement mesurables.
Vous pouvez aisément vous adonner à l’A/B test pour savoir ce qui fonctionne le mieux auprès de vos prospects.
Pour toutes ces raisons, le cold emailing affiche un retour sur investissement très intéressant.
Toutefois, il présente également certaines limites, qu’il convient de connaître pour mieux les contourner.
Quelles sont les limites du cold emailing ?
La première limite de l’email à froid est étroitement liée au RGPD.
Entré en vigueur en mai 2018, ce dernier a considérablement durci le régime de protection des données personnelles.
Il impose notamment un système de double opt-in, c’est-à-dire l’obtention du consentement express de l’utilisateur à être démarché.
Ce n’est qu’après avoir donné deux fois son accord que l’internaute pourra recevoir des mails ou des textos de prospection.
De ce fait, le cold emailing n’est pas adapté au démarchage en BtoC.
Il devra donc être utilisé exclusivement pour toucher une cible Business to Business.
Mais même si les professionnels sont réputés plus souples vis-à-vis de la prospection par mail, ils n’apprécient pas forcément d’être dérangés à outrance.
Or, envoyer un email de prospection à un destinataire qui ne vous connaît pas est relativement intrusif.
Le taux d’ouverture des emails à froid peut donc être assez difficile à optimiser.
Pour ça, il faudra accorder le plus grand soin à la rédaction de l’email en question.
Comment écrire un bon mail de cold emailing ?
La première règle à respecter pour un cold emailing réussi, c’est de faire court.
Déjà, parce qu’un email trop long risque de ne pas être lu en entier.
N’oubliez pas que vos prospects sont des professionnels, et qu’ils ont donc peu de temps à vous consacrer.
En ce sens, pensez donc également à écrire une phrase d’accroche emailing percutante pour les inciter à ouvrir votre email maintenant, et pas demain.
Par ailleurs, un email à froid est avant tout destiné à une prise de contact.
Et si vous dites tout dans ce premier mail, le prospect n’a plus aucune raison de vous répondre.
Vous risquez également d’avoir du mal à le relancer sans donner l’impression de radoter.
Raison pour laquelle votre mail ne doit idéalement pas comporter plus de 150 mots.
Par ailleurs, ne cherchez pas à promouvoir vos services ou à vendre une prestation à tout prix.
Gardez à l’esprit qu’il ne s’agit que d’un premier contact, et que personne n’achète lors d’un premier contact.
Le cold emailing est surtout destiné à générer des leads, à qui il faut donner l’envie de vous contacter.
Pour ça, humanisez votre discours au maximum, et ne parlez pas de vous.
Ça n’intéresse pas votre prospect de savoir que vous êtes leader dans votre domaine, ou que vous avez de nombreux consommateurs ambassadeurs.
Parlez plutôt de lui, et focalisez-vous sur ses besoins, ses attentes et ses freins.
Ce qui suppose bien évidemment d’avoir parfaitement étudié votre cible avant de vous lancer dans le cold emailing.
Enfin, n’oubliez pas de terminer votre email de prospection par un bon appel à l’action.
Ici, il ne s’agira pas de cliquer sur un lien de redirection vers une page de vente.
Le but est plutôt d’inciter le prospect à vous recontacter.
Veillez donc à faciliter la prise de contact avec vous, notamment par le biais de votre signature mail.
Pensez à bien donner tous les moyens de vous contacter à la fin de votre email, juste après votre appel à l’action.
Comment récupérer les adresses mail ?
Étant donné que le cold emailing intervient sans prise de contact préalable, on peut se demander comment obtenir les adresses mail des prospects.
En réalité, ce n’est pas si compliqué que ça de se constituer un fichier client.
La première piste pour garnir ce fichier client, c’est LinkedIn.
Servez-vous de ce réseau social professionnel pour identifier les prospects qui vous intéressent le plus.
C’est d’ailleurs une technique bien connue des growth hackers.
Si vous avez de la chance, vos prospects auront renseigné leur email directement sur leur profil.
Sinon, vous pouvez essayer de deviner l’adresse mail en fonction de la société.
Le format étant souvent le même, les combinaisons probables sont assez peu nombreuses.
Vous pouvez aussi utiliser un outil spécifique pour récupérer les adresses associées à un nom de domaine.
Même si ces outils sont généralement payants et pas toujours fiables à 100%, ils constituent une bonne solution.
Et si vous n’avez pas le temps de faire ça, vous pouvez toujours racheter un fichier client auprès d’une autre société.
Une fois que vous aurez suffisamment d’adresses en votre possession, il ne vous restera plus qu’à vous lancer.