Dans un contexte seo difficile, le content pruning est souvent avancé comme le remède à tous les problèmes.
En cause notamment, le nouvel algorithme de Google, sobrement intitulé BERT.
Car ce dernier peut se vanter d’avoir provoqué une belle pagaille sur Internet.
Certains sites ont en effet vu bon nombre de leurs pages déclassées, voire même désindexées.
Les sites concernés ont donc du revoir l’ensemble de leur stratégie seo.
Et le content pruning fait partie des nouvelles méthodes employées pour redonner un nouveau souffle au référencement d’un site.
Alors en quoi consiste-t-il, et comment le pratiquer sans risque ?
Je décrypte pour vous le content pruning.
Le content pruning, késako ?
Le content pruning peut se traduire par élagage de contenu, d’où son nom un peu original.
Concrètement, il s’agit de faire un grand ménage de printemps dans le contenu d’un site web.
Ceci afin de garder uniquement les contenus les plus performants (taux de clic et de conversion, trafic généré, etc.).
Les contenus les moins rentables, comme les pages zombies, sont quant à eux tout bonnement et simplement supprimés.
Par page zombie, entendez les pages qui ne génèrent que très peu, voire pas de trafic du tout, et qui ne sont donc absolument pas rentables.
Le but est de retrouver une certaine pertinence éditoriale, afin de booster son référencement.
On peut voir cette pratique comme le fait d’élaguer les branches mortes d’un arbre pour lui permettre de s’épanouir pleinement.
Pourquoi faire du content pruning ?
Quand il s’agit de contenus, Google préfère toujours la qualité à la quantité.
Le content pruning permettra donc de respecter ses exigences, en triant les contenus par qualité.
C’est notamment l’occasion de supprimer les contenus obsolètes par exemple.
On utilise également le content pruning pour supprimer les contenus inutiles, comme les pages zombies.
Ces pages qui ne génèrent ni trafic ni conversion ne font en effet qu’alourdir le site.
Il peut donc être judicieux de mettre en place une stratégie de content pruning pour lui redonner de la rentabilité.
Mais quand s’adonner à cette pratique au juste ?
Quand faire du content pruning ?
Il est important de comprendre qu’on ne peut pas faire du content pruning tous les jours.
Déjà, parce qu’on risque de ne plus avoir de contenus à élaguer à force.
Et ensuite, parce que le but n’est pas de supprimer tous les contenus, mais seulement les plus problématiques.
On conseille donc de mener une opération de content pruning deux à quatre fois par an.
Cette fréquence varie bien évidemment en fonction de la taille du site et du nombre de contenus.
Un site dont la fréquence de publication est basse pourra se contenter d’un petit ménage une fois par an.
En revanche, les sites de plus de 1000 pages indexées supporteront plusieurs sessions de content pruning.
Le content pruning, une pratique risquée ?
S’il est mal fait, le content pruning peut s’avérer assez risqué.
Le principal danger réside dans l’appréciation de la qualité des contenus à trier.
Cette dernière peut en effet varier en fonction des gens, et surtout de Google.
Ainsi, un contenu jugé non pertinent pour un utilisateur peut l’être pour Google, et inversement.
De plus, on pourrait être tenté de supprimer toutes les pages zombies d’un site web.
Mais si celles-ci sont trop nombreuses, le content pruning pourrait occasionner une importante perte de trafic.
Prenez par exemple une page zombie qui génère trois visites par jour, et multipliez-la par 1000.
Vous vous retrouvez à supprimer 3000 visites par jour, ce qui peut être énorme en fonction des sites.
D’où l’importance de bien choisir les contenus à supprimer dans le cadre du content pruning.
Comment choisir les contenus à élaguer ?
L’évaluation de la pertinence des contenus est toujours un peu personnelle.
Mais en matière de content pruning, mieux vaut se baser sur des critères objectifs.
En l’occurrence, on se basera notamment sur le trafic généré par chacune des pages sujettes à caution.
En cas de doute, le mieux est de procéder par élimination.
On se focalisera donc d’abord sur les contenus qui génèrent le plus de trafic.
Il ne restera alors plus qu’à supprimer les contenus les moins rentables.
Les taux de clic et de conversion sont également des indicateurs fiables.
De même, il peut être judicieux de supprimer les contenus obsolètes.
C’est notamment le cas des actualités, qui restent des articles ponctuels dont la pertinence est limitée dans le temps.
Dans le cas d’un sujet dit evergreen, c’est-à-dire dont la pertinence demeure, il s’agira plutôt de mettre l’article à jour en fonction des évolutions du sujet.
Le content pruning est donc utile pour donner un coup de jeune à un site et optimiser son référencement.
Mais attention à ne pas confier cette tâche à n’importe qui, au risque sinon de pénaliser le site plus qu’autre chose.