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Comment miner de la cryptomonnaie avec son PC  ?

Par Richard

06/12/2021

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Miner de la cryptomonnaie à partir de son ordinateur, est-ce que c’est possible ?

C’est la question que se posent de nombreux amateurs de monnaie virtuelle à travers le monde.

En effet, depuis leur apparition et leur mise en circulation en 2013, les cryptomonnaies ont le vent en poupe.

Pour cause, ce sont des devises totalement décentralisées qui ne dépendent d’aucune institution.

De plus, leur valeur ne cesse de grimper, ce qui en fait les nouveaux investissements à la mode.

Toutefois, étant donné qu’elles ne sont rattachées à aucun organisme particulier, les détenteurs de cryptomonnaie ont dû mettre leur propre système de sécurité en place afin d’éviter le vol et le piratage.

C’est ainsi qu’est née l’activité de minage dont je vais vous parler aujourd’hui.

Retour sur le principe du minage de cryptomonnaie

Avant d’entrer dans les détails de la possibilité de minage de cryptomonnaie sur votre pc, vous devez d’abord vous familiariser avec les bases de cette activité.

Je vais d’ailleurs faire en sorte de vous y initier en quelques lignes.

Le minage, qu’est-ce que c’est ?

Le minage de cryptomonnaie repose sur la création de blocs regroupant des transactions validées par un réseau de nœuds.

Les transactions sont effectuées par des détenteurs de cryptomonnaies à partir de leur wallet crypto tandis que les nœuds sont représentés par des personnes chargées de confirmer la légitimité de ces dernières.

Ces personnes ne sont autres que les mineurs.

Ainsi, à chaque bloc de transactions validé, les mineurs percevront une petite commission.

Toutefois, le système de fonctionnement du minage est en réalité plus complexe qu’il n’en a l’air.

Comment fonctionne le minage ?

Le minage est une étape importante de l’intégration d’une transaction de cryptomonnaie dans la blockchain.

En conséquence, en attendant d’être validées, ces dernières seront stockées dans ce qu’on appelle un pool.

C’est là que les mineurs viendront les récupérer afin d’en faire un bloc et de garantir leur authenticité (fond de portefeuille suffisant, accord entre les deux parties pour le transfert, etc.).

Toutefois, le mineur devra fournir une « preuve de travail ».

En d’autres termes, il devra résoudre un problème mathématique très complexe.

La preuve de travail est un concept qui a été inventé par le cryptographe anglais Adam Back.

Le cryptographe anglais Adam Back
Le cryptographe anglais Adam Back

À la base, ce dernier devait servir de barrière anti-spam en faisant en sorte que l’expéditeur d’un mail fournisse une preuve de calcul.

Si cette procédure ne nécessitait qu’une infime quantité de temps et d’électricité pour les expéditeurs simples, la facture était beaucoup plus salée pour ceux qui envoient du courrier en masse.

C’est là tout le secret de son efficacité. 

Au final, le résultat était sans appel : l’envoi de mails indésirables en grande quantité est devenu quasiment impossible pour des raisons énergétiques. 

Plus tard, cet ingénieux procédé a été repris par Satoshi Nakamoto, alias le créateur du Bitcoin, avant d’être adopté par d’autres réseaux de blockchain. 

À cet effet, les mineurs auront donc recours à la puissance de calcul de leur appareil pour valider une transaction conformément aux chartes imposées par le réseau. 

Si ses résultats sont validés par tous les membres, alors son bloc sera ajouté à la chaîne.

En revanche, la concurrence est rude, car une seule transaction peut être traitée par plusieurs mineurs, attribuant ainsi la victoire au plus rapide.

Quelles sont les alternatives à la preuve de travail ?

Étant donné qu’il ne repose sur aucune institution financière en particulier, le monde de la cryptomonnaie doit perpétuellement évoluer afin de rester sécurisé pour ses utilisateurs.

En effet, dans ce milieu, personne n’est à l’abri des tentatives de vol et de piratage. 

C’est pour cette raison que, afin de garantir la sûreté de leurs réseaux, les créateurs de cryptomonnaie ont mis au moins de nouveaux protocoles de validation qui se veulent plus performants afin de sécuriser leur blockchain. 

La preuve d’enjeu

Même si elle est relativement efficace, la preuve de travail est un processus qui consomme énormément de ressources et d’électricité.

Un nouveau protocole de validation a donc vu le jour afin de pallier ce problème : le Proof of Stake ou la preuve d’enjeu en français. 

Si le Proof of Work (preuve de travail) consiste à résoudre un problème mathématique complexe le plus rapidement possible pour valider une transaction, la preuve d’enjeu se veut beaucoup moins encombrante.

Le fonctionnement de cette dernière repose sur le verrouillage de tokens (jetons d’authentification) par les participants, autrement dit les mineur (exemple : avec le passage de Etherum au Proof Of Stake, un mineur doit désormais déposer 32 ETH pour être récompensé).

La validation des blocs sera ensuite réalisée de façon aléatoire par le système. 

Par contre, plus un participant aura de jetons verrouillés, et plus celui-ci aura de chance d’être sélectionné. 

Il est aussi important de souligner qu’un ensemble de tokens détenus par un mineur est appelé un Stake.

La preuve d’enjeu est un protocole très économe dans la mesure où il permet de créer des blocs en dépensant moins d’énergie. 

Cependant, il n’en reste pas moins sécurisé, car les participants qui n’ont pas été sélectionnés verront leur mise détruite en partie ou en totalité.

Le Delegated Proof of Stake

En raison de son succès et de son efficacité, la preuve d’enjeu a été reprise par différents réseaux de blockchain.

Parmi ses variantes, il est possible de citer le Delegated Proof of Stake de la blockchain Tezo. 

Le principe de ce protocole est sensiblement le même que celui de la preuve d’enjeu.

Par contre, comme son nom l’indique, cette variante offre la possibilité à un participant de déléguer ses tokens à un autre participant afin que celui-ci ait plus de chance d’être sélectionné par le système. 

Ainsi, une fois la transaction validée, ce dernier devra verser une partie de ses gains à l’utilisateur qui lui a fourni des jetons. 

La preuve d’histoire

Les protocoles de validation de transaction comptent également le Proof of History (Preuve d’histoire) de la blockchain Solana dans leurs rangs. 

Ici, les utilisateurs du réseau vont horodater (enregistrer la date et l’heure) les différentes transactions par le biais de preuves cryptographiques.

Encore une fois, ce système contribue à accélérer le processus de validation des transactions tout en dépensant le moins d’énergie possible. 

D’autres solutions hybrides ont aussi vu le jour.

Mais dans tous les cas, leurs principes et leurs objectifs sont les mêmes.

Néanmoins, pour en tirer parti, il est important d’utiliser un appareil de « mining » performant. 

Quel matériel pour miner de la cryptomonnaie ?

Le marché du minage est extrêmement serré.

Il est donc important d’avoir un matériel performant pour se lancer.

Cela est tout à fait possible avec un ordinateur personnel (PC).

Cependant, celui-ci devra disposer de plusieurs GPU puissants et à la pointe de la technologie (les cartes graphiques étant les principaux éléments utilisés pour le minage).

En plus, il faudra également s’équiper d’un bon système de refroidissement.

Dans le jargon, ces ordinateurs personnels de pointe utilisés uniquement pour miner de la crypto sont appelés des RIGs. 

Je vais d’ailleurs vous en dire plus à ce sujet un peu plus bas.

Miner de la crypto avec son pc standard ou avec un RIG : quelle différence ?

Actuellement, la plupart des réseaux de cryptomonnaie connue (notamment le Bitcoin) utilisent encore la preuve de travail pour valider leurs transactions. 

Un ordinateur avec une grande puissance de calcul ainsi que l’utilisation d’un logiciel adapté sont donc indispensables.

Auparavant, le recours au processeur d’un ordinateur standard (CPU) était amplement suffisant pour le minage.

Toutefois, compte tenu de la concurrence et du nombre de données à analyser pour obtenir un meilleur hashrate, les mineurs ont commencé à se tourner vers la puissance des cartes de graphiques, d’où la naissance des RIGs.

Miner de la crypto monnaie : exemple d'un RIG
Miner de la crypto monnaie : exemple d’un RIG

Comment bien configurer son RIG ?

Dans un premier temps, il faut savoir que les RIG sont dépourvus de boîtiers dans un souci de ventilation. 

Ensuite, en termes de composant, il faudra choisir une carte mère qui soit en mesure de contenir plusieurs cartes graphiques.

Concernant le choix du processeur, en sachant qu’il ne rentre plus dans la ligne de compte pour la puissance de calcul, un simple modèle d’entrée de gamme fera largement l’affaire. 

De même, étant donné que les RAMs ne sont pas indispensables dans cette activité, je vous recommande de ne pas trop vous attarder là-dessus et de prévoir seulement 4 Go de RAM au minimum. 

Dans le cas des cartes graphiques, l’idéal est de se tourner vers les références connues comme AMD et NVIDIA.

Si possible, il est également préférable de se tourner vers les derniers modèles afin que votre matériel ne soit pas rapidement obsolète.

Enfin, l’un des composants à ne surtout pas négliger est le boîtier d’alimentation.

Ici, il n’est plus question d’arrêter son choix aux certifications Gold ou Platinium.

Pour être réellement performant, votre bloc d’alimentation devra être particulièrement puissant.

Il devra également offrir la possibilité de connecter plusieurs câbles PCI-Express.

Dans le cas de certaines configurations extrêmes, vous pourrez même avoir besoin de deux blocs que vous allez devoir relier à l’aide d’un petit accessoire dédié à cet effet. 

Miner de la cryptomonnaie sur son PC : est-ce rentable ?

Miner de la cryptomonnaie sur son PC peut être fructueux si le marché est suffisamment stable pour renflouer les dépenses matérielles.

Bien sûr, si vous n’êtes pas convaincu de la rentabilité de cette activité, vous pouvez toujours investir dans les cryptos monnaies en les achetant directement sur des plateformes dédiées à cet effet.

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À propos de l'auteur

Consultant en webmarketing et entrepreneur depuis 2013, j’ai créé l’un des sites leader sur la séduction en France avec 1,2 millions de visiteurs annuels et plus d’un millier d’hommes coachés.
En 2017 je décide de créer le site ApprentiMillionnaire et sa chaîne YouTube associée pour aider les entrepreneurs à développeur un business en ligne rentable.

Richard

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