L’objet emailing est un élément souvent négligé lors de campagnes de marketing par courriel.
Mais c’est une grossière erreur que de sous-estimer l’importance de l’objet d’email.
Ce dernier a en effet un impact certain sur le taux d’ouverture des emails envoyés.
Un objet d’email trop long, qui ne capte pas l’attention ou qui suscite l’inquiétude mène généralement le mail directement dans les spams.
Or, un email qui atterrit dans le courrier indésirable est un email rédigé pour rien.
C’est donc une perte de temps et d’argent, deux valeurs pourtant précieuses dans le cadre de l’emailing.
Voici donc comment, grâce à quelques astuces, rédiger un objet emailing efficace pour vos campagnes.
Un objet emailing court
La première règle à retenir pour un objet emailing percutant, c’est de respecter une certaine longueur.
Un objet d’email trop long ne pourra en effet pas être lu en entier par l’utilisateur.
Or, ce dernier ne prendra pas la peine d’ouvrir le mail s’il ne peut pas lire son objet.
Il faut donc s’astreindre à un certain nombre de caractères maximum pour un bon objet emailing.
Toute la difficulté réside dans le fait que la limite de caractères diffère selon les systèmes de messagerie.
Gmail limite par exemple la visibilité de l’objet emailing à 77 caractères.
Cette limite tombe à 60 pour Outlook, et seulement 30 pour Orange.
Pour être sûr de rester dans les clous, le mieux est donc de viser une cinquantaine de caractères par objet d’email.
L’idéal pour un objet d’email efficace reste de savoir quel système de messagerie utilisent les destinataires des campagnes.
Il est ainsi possible de personnaliser l’objet en fonction des utilisateurs.
La plupart des solutions emailing du marché, à l’image d’ActiveCampaign par exemple, proposent cette fonctionnalité.
Attention toutefois : 50 caractère, c’est très court.
Il faudra donc aller à l’essentiel et ne pas se perdre en futilités.
Ce qui n’est toutefois pas plus mal, étant donné que l’objet emailing se veut percutant.
Plus un objet d’email est court, et plus il a de chances de marquer les esprits.
En plus d’être court et percutant, l’objet devra aussi être personnalisé.
Personnaliser l’objet emailing
D’après une étude ContactLab, un utilisateur reçoit en moyenne 39 mails par jour.
Un chiffre astronomique, qui renforce le sentiment d’intrusion dans la vie privée déjà induit par le mail.
Autant dire que parmi tous ces mails, ceux qui ont un objet générique et impersonnel iront directement dans les spams.
Il faut donc personnaliser un maximum son objet emailing.
L’utilisateur qui voit son nom dans l’objet d’email sera en effet plus enclin à l’ouvrir.
Outre les nom et prénom, la ville peut aussi être un bon élément de personnalisation de l’objet emailing.
Il en est de même pour les habitudes d’achat du consommateur dans le cadre de l’e-commerce.
Une boutique en ligne peut par exemple indiquer une liste d’achat personnalisée en objet.
Bref, tout est bon pour personnaliser l’objet emailing, afin d’inspirer confiance à l’utilisateur.
Il est toutefois impossible de personnaliser chaque objet manuellement.
Il faudra donc utiliser une solution emailing afin d’automatiser le processus.
La solution d’emailing marketing ActiveCampaign propose notamment d’insérer des balises de personnalisation dans chaque objet.
De cette façon, il est possible de personnaliser l’objet emailing pour chaque destinataire en quelques clics.
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Objet d’email : attention aux mots qui fâchent
Pour un objet emailing efficace, le vocabulaire employé a également son importance.
Attention notamment aux fameux spam words, qui nuisent gravement à la délivrabilité des emails.
Ces mots à risque sont en effet rigoureusement surveillés par les systèmes de messagerie.
Et sitôt détectés dans un objet d’email, ce dernier est envoyé dans les spams sans aucun scrupule.
On évitera donc certains mots qui fâchent, dont voici une petite liste non exhaustive :
- cadeau
- gratuit
- offre spéciale
- vu à la télé
- argent
- félicitations
- gagnant
- chèque
- cash
- essai gratuit
- facile
- urgent
- promotion
S’ils ne sont pas interdits, tous ces spam words sont donc à manier avec la plus grande réserve.
Si vous ne pouvez pas vous en passer, préférez-leur un emoji par exemple.
Remplacez ainsi le mot « urgent » par l’emoji horloge, ou le mot « cadeau » par l’emoji cadeau.
Les filtres anti-spam ne détectant pas de spam word dans l’objet emailing, ils laisseront passer l’email sans problème.
Outre le vocabulaire, il faut également veiller à la forme de l’objet.
On évite notamment les mots en majuscule ou en gras, afin de ne pas attirer les soupçons des filtres anti-spam.
De même, les ponctuations type point d’exclamation ou d’interrogation en excès sont à proscrire.
On peut en revanche utiliser les émotions pour faire passer un message.
L’émotion pour capter l’attention
Un objet emailing efficace passe nécessairement par un marketing jouant sur les émotions.
Stress, rire, nostalgie, tout est bon pour faire passer un message percutant à travers l’objet d’email.
C’est en effet ce qui permettra de déclencher l’ouverture de l’email en quelques caractères.
Pour utiliser les émotions, on peut par exemple s’appuyer sur le stress marketing.
L’aversion à la perte est en effet un moteur d’achat chez bon nombre de gens.
On pourra ainsi annoncer une offre à durée très limitée en objet emailing.
L’annonce d’un bon plan ou d’une offre exclusive pour les abonnés à la newsletter est aussi un bon objet d’email.
Un objet emailing efficace peut également susciter le mystère et le suspense.
On utilisera pour cela une question, sans toutefois tomber dans le putaclic.
Rien de pire en effet que de rédiger un objet d’email qui incite au clic, alors même que l’email est vide de sens.
Bref, toutes les émotions sont bonnes à utiliser pour un objet emailing qui marque les esprits.
Tester, la règle d’or pour un bon objet emailing
Tous ces conseils que je viens de vous donner ne sont bien sûr pas parole d’évangile.
En réalité, la seule règle d’or en matière d’objet emailing est la suivante : le test.
Il n’existe pas un objet d’email universel, qui va fonctionner avec tous les destinataires et tous les systèmes de messagerie.
C’est la raison pour laquelle il faut sans cesse en tester de nouveaux, afin de trouver celui qui fonctionne le mieux.
Nombre de caractères, emojis, formulation, balise de personnalisation…
N’hésitez pas à user et abuser de l’A / B test pour vos différentes campagnes d’emailing.
C’est justement ce que propose le logiciel ActiveCampaign.
Il comprend notamment tout un volet CRM destiné à optimiser chaque email envoyé.
Vous pourrez donc rédiger un objet emailing efficace et percutant pour chaque destinataire.