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Entrepreneur salarié : tout savoir sur ce double statut

Par Richard

20/03/2019

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À l’heure où entreprendre n’a jamais été aussi simple, beaucoup hésitent encore entre salarié ou auto entrepreneur.

Ces deux statuts ont en effet leurs avantages et leurs inconvénients.

D’un côté, sécurité et confort financier riment avec routine, parfois avec ennui.

De l’autre, liberté et indépendance affrontent incertitude, et parfois procrastination.

On comprend donc aisément les hésitations de certains salariés à devenir auto entrepreneurs.

Si vous en faites partie, voici de quoi vous aider à faire votre choix entre les deux.

Pourquoi devenir entrepreneur salarié ?

A priori, quand on est salarié, on n’a pas trop de raison de se rajouter du boulot supplémentaire.

Mais dans les faits, il y a plein de bonnes raisons qui peuvent motiver le choix de ce statut particulier.

La principale, c’est bien sûr la volonté d’augmenter son revenu moyen.

Que ce soit pour compléter un revenu modeste, ou simplement arrondir les fins de mois.

Mais ce n’est pas forcément une question d’argent.

Cumuler les activités d’entrepreneur et salarié permet également de créer sa propre entreprise en limitant les risques.

Car aujourd’hui, monter une boîte rentable, ça reste relativement long et fastidieux.

Mais beaucoup de gens n’ont aucun filet de sécurité sur lequel s’appuyer, en attendant que la machine se lance.

Et quand on a une famille par exemple, on n’a pas forcément envie de prendre un tel risque.

Devenir entrepreneur salarié permet de réduire ce risque, en assurant une rentrée d’argent régulière en même temps.

De cette façon, on peut faire démarrer son business avec plus de sérénité, sans la pression de la réussite immédiate.

La liberté est également un argument souvent relayé par les indépendants pour expliquer leur choix entre salarié ou auto entrepreneur.

Être entrepreneur est en effet synonyme de liberté et d’indépendance totale.

Pas de patron à qui rendre des comptes, plus d’horaires imposés, plus de tâches rébarbatives à la chaîne, etc.

Bref, les plus épris de liberté n’hésiteront pas longtemps pour choisir entre salarié ou entrepreneur.

De plus, le statut de salarié est souvent perçu comme ennuyeux et routinier.

Même si ce n’est pas le cas de tous, la plupart des salariés subissent en effet une routine professionnelle.

Et c’est justement ce qui attire dans le fait d’être entrepreneur.

Dans l’inconscient collectif, ce sont plutôt l’action et la surprise qui rythment les journées d’un indépendant.

La plupart des gens pensent qu’un entrepreneur ne fait jamais la même chose chaque jour.

Beaucoup pensent également que l’entrepreneuriat, c’est faire ce que l’on veut de sa vie.

Mais si c’était la vérité, le choix entre salarié et entrepreneur ne se poserait même pas.

Tout le monde délaisserait en effet le salariat pour devenir son propre patron.

Or, la vie d’entrepreneur n’est pas vraiment de tout repos.

D’une part, il faut savoir qu’un salarié peut tout à fait être aussi libre qu’un entrepreneur.

De même, tous les entrepreneurs ne jouissent pas de la même liberté d’action.

D’autre part, un indépendant doit aussi gérer les tâches les plus ingrates, comme l’administration ou la comptabilité.

Une contrainte absente chez les salariés, qui se contentent de recevoir leur salaire sans autre procédure.

La liberté est donc un concept très relatif en fonction du domaine d’activité.

Il faut ajouter à cela la question de la sécurité, capitale pour choisir entre salarié ou auto entrepreneur.

La sécurité au coeur du choix entre salarié et auto entrepreneur

La sécurité est une chose essentielle pour n’importe quel travailleur, qu’il soit salarié ou entrepreneur.

Et c’est souvent sur ce point que le bât blesse justement.

Le statut d’entrepreneur est en effet régulièrement pointé du doigt pour son instabilité.

La plupart de ceux qui se lancent n’ont que peu de trésorerie, et doivent vivre au jour le jour.

Un entrepreneur sait rarement de quoi demain sera fait, tant son activité est soumise aux aléas.

Il n’a pas non plus la certitude de percevoir le même revenu chaque mois, et sait que tout peut s’arrêter en un instant.

Contrairement au salarié, qui n’a pas à se soucier de la santé financière de son entreprise.

Quoi qu’il arrive, ce dernier est en effet assuré de recevoir le même salaire à la fin du mois.

Il a également droit aux congés payés pour partir en vacances, choses que l’entrepreneur ne peut se permettre.

De même, un entrepreneur qui ne travaille pas ne touche généralement pas d’argent.

Le salarié peut quant à lui se permettre un arrêt maladie, même s’il ne touche qu’une partie de son salaire.

Il faut toutefois nuancer ces propos, notamment en raison des réformes récentes du statut d’auto entrepreneur.

Le droit au chômage, ainsi que l’arrêt maladie indemnisé, leur ont notamment été élargis sous conditions.

Il n’en reste pas moins que l’argument de la sécurité et de la stabilité financières pèse dans la balance.

Le choix entre salarié ou auto entrepreneur devra donc se faire en conséquence.

Entrepreneur salarié : que dit la loi ?

D’un point de vue légal, n’importe quel salarié a le droit de devenir entrepreneur indépendant.

Mais sous réserve de respecter quelques conditions indispensables.

Déjà, le travailleur salarié est tenu à un devoir de loyauté envers son employeur.

C’est-à-dire que son activité d’entrepreneur ne doit pas faire concurrence à celle de l’entreprise dans laquelle il est salarié.

Ce qui implique notamment de ne pas exercer son activité d’entrepreneur durant ses heures de travail salarié.

Il ne doit pas non plus utiliser les ressources de l’entreprise qui l’emploie pour son propre business.

Mais au-delà de cette obligation logique, l’entrepreneur salarié peut aussi être tenu à une clause de non concurrence dans son contrat.

Dans ce cas, il s’engage par la signature du contrat à ne pas exercer d’activité similaire à celle de l’entreprise qui l’emploie.

Quant à la clause d’exclusivité, elle lui interdit carrément d’exercer toute autre activité tant qu’il est salarié.

A vérifier soigneusement avant de se lancer dans la grande aventure d’entrepreneur salarié.

Cependant, une tolérance d’un an est accordée en cas de création d’entreprise.

Quand on est entrepreneur et salarié, on est également tenu d’avoir au moins deux clients différents.

Dans le cas contraire, l’indépendant pourrait être accusé de salariat déguisé et réprimé en conséquence.

Concilier salarié et auto entrepreneur n’est donc pas possible par ce biais.

En tant qu’auto entrepreneur, il faudra ainsi travailler à trouver de nouveaux clients régulièrement, afin d’assurer un roulement.

Et c’est probablement la tâche la plus difficile d’un indépendant (qui a souvent tendance à s’accrocher à son premier client), dont le salarié, qui se contente de faire le travail qui lui est demandé, n’a pas à se préoccuper.

Par ailleurs, l’entrepreneur salarié ne peut pas non plus travailler pour son employeur en tant qu’indépendant.

Petite mention spéciale pour les fonctionnaires qui souhaiteraient devenir entrepreneur salarié.

La loi ne l’interdit pas, mais vous devez obligatoirement en informer votre hiérarchie, et avoir son accord si vous êtes à temps complet.

Dans ce cas, vous ne pourrez pas exercer votre activité pendant plus de trois ans.

Vous l’aurez compris, rien n’empêche d’être à la fois entrepreneur et salarié, pourvu qu’on en respecte les conditions d’exercice.

Salarié ou auto entrepreneur : et si on faisait les deux ?

Certes, cet article essaye de vous faciliter le choix entre statut salarié ou auto entrepreneur.

Mais qui a dit qu’on ne pouvait pas concilier les deux ?

En l’occurrence, il est tout à fait possible d’être entrepreneur et salarié à la fois, d’un point de vue légal en tout cas.

La loi autorise en effet le cumul des deux statuts, sous certaines conditions bien sûr.

Non concurrence et obligation de loyauté envers l’employeur font notamment partie des exigences de l’entrepreneur salarié.

De plus, un salarié qui décide d’être entrepreneur en même temps devra faire preuve d’une motivation sans bornes.

Dire adieu au temps libre, tel est le nouveau credo de celui qui ne veut pas choisir entre salarié ou entrepreneur.

Le salarié n’a en effet pas le droit de se consacrer à d’autres activités durant son temps de travail.

Il devra donc consacrer ses soirées, ses week-end et ses vacances à faire décoller son activité d’entrepreneur.

Motivation, sérieux et abnégations seront ainsi des obligations pour concilier les deux.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle certains préfèrent choisir entre salarié et auto entrepreneur.

Il faut dire que tout le monde n’est pas capable d’être à la fois entrepreneur et salarié.

Il faut également garder à l’esprit que chacun de ces statuts offre du bon et du mauvais.

Mais même si le choix n’est pas toujours simple, il sonne comme une évidence pour beaucoup.

Quel statut pour exercer une activité d’entrepreneur indépendant ?

Aujourd’hui, devenir entrepreneur salarié attire de plus en plus de gens.

S’affranchir du salariat, devenir son propre patron, créer une entreprise rentable et devenir le roi du pétrole…

Autant de rêves qui sont désormais accessibles à tous, ou presque.

Toutefois, une question demeure : quel statut choisir pour devenir indépendant quand on est salarié ?

Dans l’immense majorité des cas, les salariés choisissent le statut de micro-entrepreneur, anciennement auto-entrepreneur.

Etant destiné à encourager la création d’entreprise, ce statut est très facile à créer.

Très souple, il permet également de réaliser des bénéfices assez intéressants.

Vous n’avez même pas besoin de tenir une comptabilité !

Un livre de recettes et un compte bancaire dédié à l’activité suffisent du point de vue de la loi.

Attention en revanche à la taxation.

En tant qu’entrepreneur salarié, vous êtes soumis à une double imposition.

De même, vous pouvez dissoudre votre micro-entreprise du jour au lendemain, sans justificatif.

Méfiez-vous également du plafonnement des revenus.

Le chiffre d’affaires annuel est fixé à 170 000 euros pour les activités commerciales, et à 70 000 euros pour les prestations de service.

Si vos revenus de micro-entrepreneur sont supérieurs à ces plafonds, vous devrez basculer sur un statut de société.

En plus d’être plus lourd, ce statut n’est pas forcément compatible avec une activité salariée.

Malgré ces petits écueils, le statut de micro-entrepreneur reste le plus avantageux quand on est salarié.

Fiscalité et régime sociale

Devenir un entrepreneur salarié implique beaucoup de choses notamment sur le plan administratif.

Après vous être assuré qu’il n’y a pas une clause d’exclusivité qui vous empêche de faire une activité indépendante, vous devez penser à la fiscalité ou encore au régime social.

Quelle fiscalité pour l’entrepreneur salarié ?

La question de la fiscalité doit être prise très au sérieux quand on envisage d’opter pour le statut d’entrepreneur salarié.

En effet, les deux revenus doivent être déclarés dans leur intégralité, mais ils ne figureront pas au même endroit dans la déclaration d’impôts.

Déclarés par votre employeur, les revenus salariés apparaîtront dans la catégorie « Traitements et salaires » de la feuille d’impôt (formulaire n° 2042).

En ce qui concerne ceux issus de votre autoentreprise, ils représentent des revenus non salariés.

Pour cette raison, ils doivent être inscrits dans la déclaration complémentaire des revenus des professions non salariées (formulaire n° 2042 C PRO).

La ligne à remplir sur ce formulaire dépendra de la nature de votre activité non salariée quand vous choisissez le régime classique de la microentreprise.

Si votre activité est commerciale ou artisanale, la déclaration du chiffre d’affaires sera faite au niveau des « revenus industriels et commerciaux ».

En revanche, vous devrez le déclarer dans la rubrique « revenus non commerciaux professionnels » si vous exercez une activité libérale.

Il est également possible d’opter pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu.

Dans ce cas, le mode de paiement des charges fiscales ne sera pas le même que le régime de la microentreprise.

Ici, la déclaration du chiffre d’affaires se fait chaque mois ou chaque trimestre.

De plus, il vous faudra régler l’impôt sur le revenu correspondant.

Qu’en est-il du régime social de l’entrepreneur salarié ?

Le régime social est également un aspect dont vous devez prendre en compte avant de vous lancer dans la création d’une entreprise tout en étant un salarié.

En se basant sur le principe de solidarité en France, l’entrepreneur salarié doit être affilié à tous les régimes sociaux.

Cela signifie que vous avez l’obligation de payer les cotisations sur chacune de vos sources de revenus.

Vous devrez notamment cotiser pour les allocations familiales, la santé et la retraite.

En ce qui concerne les allocations familiales, la cotisation doit être simultanément effectuée auprès du régime des salariés ainsi que celui des professions libérales.

Il en est de même pour l’assurance maladie et maternité.

C’est la caisse dont relève l’entrepreneur salarié avant de cumuler plusieurs activités qui se charge du remboursement des frais de santé.

Il peut toutefois bénéficier d’un droit d’option qui lui permet de choisir le régime social affilié à son activité indépendante pour ce qui concerne la prise en charge des frais médicaux.

Le congé maternité connaît également une exception en ce sens que l’entrepreneur salarié peut bénéficier des droits du régime général pour le compte de son activité salariée.

Quelles aides peuvent apporter les CAE à l’entrepreneur salarié ?

Créer sa propre entreprise tout en étant salarié n’est pas toujours évident.

Il y a cependant des organismes qui viennent en aide aux travailleurs qui souhaitent s’engager sur cette voie.

C’est le cas des coopératives d’activités et d’emploi (CAE) qui permettent aux porteurs de projet d’apporter une excellente garantie à leurs clients.

Les CAE vous donnent la possibilité de tester votre activité en toute sécurité.

Elles vous proposent entre autres un cadre juridique, un statut d’entrepreneur salarié en contrat à durée indéterminée (à temps partiel dans un premier temps) et une gestion administrative.

Les CAE vous offrent aussi l’opportunité de toucher un salaire (selon votre chiffre d’affaires).

De plus, vous bénéficiez de la couverture sociale d’un salarié.

Se faire accompagner par ces coopératives pendant que vous vous lancez dans une nouvelle activité indépendante aide à réduire les risques d’échec.

Comment s’organiser au quotidien ?

Dans la mesure il cumule deux activités, l’entrepreneur salarié doit nécessairement être deux fois plus organisé.

Déjà, comme on l’a vu, il ne peut pas exercer son activité d’indépendant pendant ses heures de travail salarié.

Être entrepreneur et salarié, ça suppose donc d’être prêt à travailler sur son temps libre.

Il n’y a plus de frontière entre vie pro et vie perso.

Préparez-vous à dire adieu aux soirées télé et aux week-end en famille.

Du fait de devoir bosser sur son temps libre, l’entrepreneur salarié est également beaucoup plus sujet à la procrastination que les autres.

Hé oui, pas facile d’enchaîner les doubles journées au quotidien !

Pour vous organiser au mieux, n’hésitez pas à établir un emploi du temps précis, et à vous y tenir.

Astreignez-vous à des objectifs précis, et fixez-vous des dates limites pour les atteindre.

Et même si lancer une entreprise implique de ne pas compter ses heures, n’oubliez pas de garder du temps pour vos loisirs.

Entrepreneur salarié : question de motivation ?

Cumuler les statuts d’entrepreneur et salarié, c’est donc une question d’organisation.

Mais c’est aussi et surtout une question de motivation.

Car ne croyez pas que les grands entrepreneurs de notre époque ont réussi en se tournant les pouces !

Et en plus, la plupart d’entre eux n’étaient pas salariés.

Ils ont donc du se bouger la couenne encore plus qu’un entrepreneur salarié pour gagner leur croûte.

Et un entrepreneur salarié peut parfois manquer de motivation, étant donné qu’il conserve une rentrée d’argent régulière.

Mais la motivation lorsque l’on est entrepreneur, c’est la base pour cumuler les deux statuts.

Non seulement pour rester efficace dans votre activité salariée, mais aussi pour lancer votre activité d’indépendant.

Gardez donc à l’esprit qu’être entrepreneur salarié, ça ne peut pas se faire sans une puissante dose de motivation.

Alors au boulot bande de feignasses !

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À propos de l'auteur

Consultant en webmarketing et entrepreneur depuis 2013, j’ai créé l’un des sites leader sur la séduction en France avec 1,2 millions de visiteurs annuels et plus d’un millier d’hommes coachés.
En 2017 je décide de créer le site ApprentiMillionnaire et sa chaîne YouTube associée pour aider les entrepreneurs à développeur un business en ligne rentable.

Richard

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