Dans le cadre du référencement de site web, on se demande souvent ce qu’il faut choisir entre SEM ou SMO.
Il faut dire que toutes ces histoires de référencement, c’est un peu la jungle.
On ne sait pas comment y entrer, ni comment en sortir.
Et entre tous ces acronymes barbares, on a vite fait de s’y perdre.
SEM ou SMO sont deux stratégies de référencement très proches l’une de l’autre.
Mais elles ne se valent pas pour autant.
Je vais donc vous expliquer la différence entre les deux, et celle qu’il vaut mieux choisir.
Définition du SEM
Acronyme de Search Engine Marketing, le SEM regroupe l’ensemble des techniques marketing destinées à optimiser la visibilité d’un site web dans les moteurs de recherche.
Plus précisément, le SEM englobe deux stratégies d’optimisation du référencement.
À savoir le SEO d’un côté, et le SEA de l’autre.
Et si les deux pratiques ont bien le même objectif, elles ne s’utilisent pas pour autant de la même façon.
D’ailleurs, beaucoup de gens ont encore du mal à faire la différence entre SEA et SEO.
Si vous en faites partie, alors voici un petit topo sur chacune d’elle afin de vous aider à y voir un peu plus clair quant à celle que vous devez adopter pour votre propre site.
SEO : le référencement naturel
Le SEO, ou Search Engine Optimization, est un ensemble de techniques visant à améliorer la position d’un site web dans les résultats des moteurs de recherche tels que Google ou Bing.
Pour ça, on va se baser sur les critères de positionnement définis par les algorithmes de Google et/ou Bing pour faire ranker les pages stratégiques du site.
Et cela, bien sûr, sans débourser un seul centime.
Ce qui, vous en convenez, est un réel avantage.
En revanche, le référencement naturel est plutôt une stratégie de long terme.
C’est-à-dire qu’il ne faut pas s’attendre à ce qu’elle donne des résultats en quelques jours.
Il faut souvent attendre plusieurs mois, voire même plusieurs années, pour récolter les premiers fruits d’un travail de SEO sur un site web.
Et malheureusement, les éléments sur lesquels reposent cette stratégie de référencement restent encore très obscurs.
Tout simplement car le boss du game en SEO, c’est Google.
Et que Google n’est pas hyper bavard.
Le but du référencement naturel, c’est justement de décrypter les pensées de ce grand gourou, afin de pouvoir lui donner ce qu’il veut.
Le problème, c’est qu’il ne sait pas trop ce qu’il veut.
Entre nous, je pense que Google est une femme…
Attention, lynchage dans 3, 2, 1…
Bref, avec des facteurs de référencement aussi flottants, on en est souvent réduit à faire des tests.
Le SEO, c’est beaucoup, beaucoup, de tests.
On peut cependant isoler les trois facteurs les plus importants : le contenu, la vitesse du site et le linking.
Pour en savoir plus, je vous invite à lire mon article sur les optimisations SEO à réaliser sur son site pour augmenter sa position.
Maintenant, et si vous êtes du genre impatient, alors le référencement payant, ou SEA pourrait vous plaire.
SEA : le référencement payant
Le Search Engine Advertising, abrégé en SEA, a le même objectif que le SEO.
Mais la technique employée n’est pas la même.
En SEA, on va chercher à optimiser le positionnement d’un site web via des campagnes de publicité payantes.
Pour ça, on utilise généralement Google Ads ou Bing Ads, qui est le système de référencement payant proposé par Google et Bing.
Les liens sponsorisés apparaissent alors en toute première position dans les moteurs de recherche.
Ils confèrent donc une visibilité accrue au site web qui en bénéficie.
La plupart du temps, ces liens sont rémunérés en coût par clic.
C’est-à-dire en versant la même somme à chaque fois qu’un internaute clique dessus.
Le référencement payant offre des résultats beaucoup plus rapides que le référencement naturel.
Mais il peut vite revenir cher si on n’utilise que ça.
Ceci étant dit, et dans le cas où vous souhaiteriez vous lancer dans le SEA, voici quelques règles de bases à avoir en tête.
Un bon choix de mots clés
Dans une campagne Gogle Ads ou Bing Ads, il est capital de choisir correctement ses mots clés.
Pour ça, vous avez deux solutions, à utiliser de façon complémentaire là encore.
Soit vous ciblez des expressions exactes, afin de toucher une audience très spécifique.
Ces expressions sont plutôt de longue traîne, et ont donc une volumétrie en conséquence assez faible.
Soit vous ciblez des mots clés connexes, c’est-à-dire plutôt des mots clés de tête.
Ces derniers ont une volumétrie plus élevée, et permettent donc de toucher un public plus large.
Le Quality Score by Google
Ce fameux QC est au coeur de toute stratégie de référencement payant.
Le souci, c’est que les facteurs pris en compte sont toujours définis par les moteurs de recherche et les régies publicitaires associées.
Et qu’on n’a toujours pas réussi à leur tirer tous les vers du nez, les bougre.
Vous êtes donc condamné à tester, encore et encore, jusqu’à obtenir un résultat satisfaisant.
On connaît toutefois les trois facteurs principaux pour obtenir un QC satisfaisant.
L’annonce tout d’abord, qui doit être qualitative et pertinente.
Le mot clé ensuite, qui doit être rigoureusement choisi (cf. paragraphe précédent).
Et enfin, la landing page, qui doit correspondre parfaitement au mot clé.
Elle doit aussi répondre aux exigences d’ergonomie imposées par Google et compagnie.
Plus le QC d’une annonce est élevé, plus le coût par clic sera faible.
L’importance du coût par clic
Nous voici au nerf de la guerre : le budget de la campagne publicitaire.
Car comme vous le savez, le SEA est une technique de référencement payant.
En gros, vous payez pour avoir le droit de passer une annonce pour votre site dans le moteurs de recherche sélectionné.
Le coût par clic, abrégé en CPC, représente la somme que vous devez débourser à chaque fois qu’un utilisateur clique sur votre annonce.
Plus il est faible, et plus la campagne est rentable.
L’outil Google Ads vous donne par exemple des prévisions de trafic sur tel ou tel mot clé.
C’est grâce à cet outil, entre autres, que vous allez pouvoir déterminer le budget de votre campagne.
SEO vs SEA : lequel choisir ?
En réalité, il n’y a pas de meilleur choix entre SEA et SEO.
Car les deux techniques de référencement ont leurs avantages et leurs inconvénients.
En revanche, elles sont totalement complémentaires.
Ce que n’offre pas le SEO, le SEA va l’apporter.
À l’inverse, les faiblesses du SEA seront compensées par les forces du SEO.
C’est pourquoi la plupart des consultants SEO conseillent de faire usage de ces deux techniques de façon conjointe.
Entre SEA et SEO, mon coeur balance.
Je ne peux pas vous dire qu’une technique fonctionne mieux qu’une autre.
L’efficacité de la première durera le temps de la campagne.
Mais le boost donné à votre site s’achèvera en même temps que votre campagne.
Quant au second, il vous demandera plus de patience pour être efficace.
Mais une fois lancé, vous pourrez obtenir des résultats très satisfaisants.
SMO : de quoi on parle ?
Le SMO désigne toutes les opérations qui visent à augmenter la visibilité et la notoriété d’un site web sur les réseaux sociaux.
C’est l’abréviation de social media optimization.
Il ne s’agit pas d’une technique de référencement à proprement parler.
Tout simplement parce qu’en SMO, on ne raisonne pas en terme de volume de recherche.
Contrairement au SEM, qui lui, s’appuie sur la volumétrie des mots clés recherchés par les internautes.
Mais le SMO est une arme redoutable pour augmenter la visibilité d’un site web.
Pourvu qu’elle soit bien utilisée bien sûr.
Ce qui commence par bien choisir ses réseaux sociaux.
Youtube, le boss du game du SMO
Youtube s’intègre parfaitement dans une stratégie SMO.
Car le référencement des vidéos Youtube fonctionne de la même manière que celui de n’importe quel site web.
Il n’est d’ailleurs pas rare de voir des vidéos dans les premières pages de résultats Google.
Pour les autres, c’est déjà un peu plus compliqué.
Réseaux sociaux et référencement, incompatibles ?
Les réseaux sociaux comme Facebook ou Instagram ne peuvent pas fonctionner de la même manière qu’en SEO.
Et si Youtube est un hybride, à mi-chemin entre SEM et SMO, il reste l’exception qui confirme la règle.
Car en réalité, peu de profils Facebook, Instagram ou Twitter apparaissent dans Google via une recherche par mot clé.
On ne peut donc pas vraiment les utiliser dans une logique de moteur de recherche.
En revanche, ils sont parfaits pour gagner en notoriété et développer la visibilité d’une marque.
SEM et SMO : une frontière ténue
Depuis quelques temps déjà, le choix entre SEM ou SMO suscite le débat.
Les puristes disent en effet que le SMO ne peut pas être considéré comme faisant partie du SEM.
D’autres en revanche, s’accordent à dire que ce sont bel et bien deux choses différentes.
Alors qui croire ?
Dans l’absolu, les deux théories se défendent.
Car les réseaux sociaux sont de plus en plus utilisés à des fins de recherche, exactement comme un moteur de recherche classique.
On peut donc considérer que SEM et SMO sont intimement liés.
Et qu’ils peuvent s’utiliser de façon complémentaire.