Qu’est-ce que le marketing expérientiel : définition et exemple

7 questions pour comprendre le SEO Black Hat et White Hat

Par Richard

21/05/2019

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Si une personne ou une entreprise décide de créer un site, c’est dans le but d’accroître sa présence en ligne.

Pourtant, à mesure qu’Internet et la digitalisation évoluent, la concurrence se fait de plus en plus rude sur la toile.

En effet, tout le monde cherche à obtenir une meilleure place dans les résultats des moteurs de recherche afin de toucher le plus de visiteurs possible et, par extension, d’augmenter son chiffre d’affaires.

Ainsi, pour y parvenir, les concernés ont développé différentes techniques et stratégies plus ou moins efficaces.

Parmi elles, on retrouve le SEO Black Hat.

Et au regard des enjeux du référencement web aujourd’hui, la tentation de basculer dans le SEO Black Hat est grande.

Cette technique à la limite du légal est plébiscitée par beaucoup sur Internet.

Mais s’il peut faire des merveilles, le Blackhat SEO n’est pas sans comporter certains risques.

Alors pour vous éviter de vous perdre dans le côté obscure du référencement naturel, voici tout ce que vous devez savoir à propos de ce type de stratégie et pourquoi le côté éclairé, le White Hat SEO, doit être privilégié.

Qu’est-ce que le SEO Black Hat ?

Dans le monde du référencement naturel, il y a deux écoles.

D’un côté, ceux qui se conforment strictement aux règles de référencement instaurées par Google.

On les appelle les White Hat (chapeaux blancs).

Et de l’autre côté, ceux qui prennent ces règles un peu par-dessus la jambe.

Ceux-là font partie des Blackhat (les chapeaux noirs).

Mais n’allez pas croire qu’ils ignorent tout des standards de référencement naturel, bien au contraire.

Le SEO Black Hat suppose justement de connaître Google sur le bout des doigts, pour mieux se jouer de ses algorithmes.

Mais qu’appelle-t-on Blackhat SEO au juste ?

Concrètement, il s’agit de stratégies et techniques de spamdexing ou référencement abusif visant à sur-optimiser un site web pour en améliorer le référencement naturel.

Le tout, en allant à contre courant se recommandations données par Google en ce sens.

On parle également d’optimisation non éthique, car le chapeau noir du référencement constitue une forme de concurrence déloyale.

Ceux qui se conforment strictement aux recommandations de Google, les White Hat donc, sont en effet lésés face à toutes ces techniques.

Pourquoi faire du Blackhat pour le référencement ?

La réponse à cette question est simple : booster le référencement naturel d’un site web.

Le principal avantage du Black Hat dans le référencement d’un site web, c’est sa rapidité à montrer des résultats.

Les techniques utilisées permettent en effet d’améliorer son positionnement Google très rapidement.

Quelques semaines, voire quelques jours, suffisent à observer une remontée dans les SERP (pages de résultats).

C’est ainsi que de nombreux sites web ont vu leur position nettement améliorée en peu de temps.

Le SEO Black Hat est donc une technique à privilégier pour ceux qui ont besoin de résultats rapidement.

C’est notamment le cas d’une nouvelle entreprise, qui souhaite gagner en visibilité en quelques semaines.

Mais dans l’absolu, tout le monde peut avoir besoin de ce type de technique pour s’en sortir.

Après tout, qui n’a jamais souhaité être premier dans Google en claquant des doigts ou presque ?

Car c’est bel et bien ce que promet le Blackhat SEO.

Toutefois, il est bon de rappeler que cette technique a ses limites.

Y a-t-il des limites au « chapeau noir » du SEO ?

La principale limite du Black Hat, c’est son absence de pérennité.

Car Google n’est pas idiot : il finit toujours par repérer les sites suroptimisés au moyen de SEO non éthique.

Et quand ça se produit, il les pénalise fortement, voire les désindexe carrément.

Je sais que vous avez hâte d’en savoir plus à ce sujet, mais patience, j’y viens.

Du coup, le site perd tout son jus, et devient aussi vide que la dernière saison de GOT (attention, spoiler).

Il faudra donc créer en permanence de nouveaux sites web, pour remplacer rapidement celui qui sera désindexé.

À ce titre, le référencement dopé au Black Hat est une méthode qui peut rapidement coûter très cher.

Pour au final, ne durer que quelques semaines, ou quelques mois pour les meilleurs de la discipline.

Et ça, c’est si le site ne se fait pas repérer avant par Google.

Quelles sont les techniques les plus populaires ?

Les techniques de SEO Black Hat s’articulent autour de trois axes majeurs.

Il s’agit du contenu, des performances techniques du site, et du réseau de liens.

Le contenu

Le Black Hat peut aussi prendre la forme de contenu détourné.

C’est-à-dire du contenu repris sur un autre site, puis légèrement retravaillé pour être republié ailleurs.

Le problème se pose lorsque le contenu a pour but unique d’augmenter le nombre de pages d’un site web.

Il n’apporte donc aucune valeur ajoutée à l’utilisateur, qui est pourtant au centre des préoccupations de Google.

Citons aussi le contenu généré automatiquement, qui pose le même genre de problème.

Parfois, on peut même trouver du contenu dupliqué, qui a carrément été copié mot pour mot.

Cette pratique est toutefois hautement déconseillée, car très fortement dépréciée par Google.

Au-delà des pénalités type Panda, le risque est de se voir infliger une amende pour infraction aux droits d’auteur.

Le keyword stuffing consiste quant à lui à saturer un contenu de mots clés, afin de le suroptimiser.

Le problème majeur de cette technique, c’est que ledit contenu n’est absolument pas agréable pour le lecteur.

Il faudra donc privilégier le cloaking, une autre technique sortie tout droit du chapeau noir des référenceurs attirés par le côté obscure de la force.

Les performances techniques

Autre technique bien connue donc : le cloaking.

Il s’agit ici de créer deux versions d’une même page web, chacune étant destinée à deux lecteurs différents.

D’un côté, on va créer une page à destination du lecteur humain, agréable à lire et à forte valeur ajoutée.

Et de l’autre, une page suroptimisée à coups de keyword stuffing notamment, destinée aux robots de Google.

Pour faire la différence, on utilisera le user-agent, c’est-à-dire le type de signature détecté à l’arrivée sur le serveur.

Les liens

La technique de Blackhat la plus connue est très certainement l’achat de backlinks.

En gros, il s’agit de créer des liens externes en abondance, le plus souvent au moyen d’un PBN (private blog network).

Cette technique permet d’augmenter artificiellement le réseau de backlinks d’un site web.

Et ainsi, de faire remonter le site dans le classement PageRank.

Et d’augmenter par la même occasion son autorité et sa popularité aux yeux de Google (TF/CF).

Quels sont les risques d’aller du côté obscure de la force ?

En plus d’être aussi fugace que chère, utiliser le Black Hat pour propulser son site en haut des SERP est aussi très risqué.

Gare à vous si vous avez le malheur de vous faire choper par Google !

Vous risquez fort de vous manger un gros coup de pingouin en pleine poire.

Penguin est en effet une pénalité automatique appliquée par Google en cas de Black Hat avéré.

La pénalité vise toutes les techniques que nous avons vu précédemment.

Toute la difficulté est de s’apercevoir qu’un site est victime de Google Penguin.

Une baisse importante du trafic est toutefois très révélatrice.

Le SEO Black Hat expose aussi son auteur à des pénalités manuelles de Google.

C’est notamment le cas du keyword stuffing ou de l’utilisation de liens cachés.

Dans ce cas, vous en aurez connaissance grâce à un rapide coup d’oeil à votre search console.

Si malgré les pénalités un site persiste à utiliser des techniques obscure, il peut être carrément désindexé.

Il n’apparaîtra donc plus du tout dans les pages de résultats, et n’aura plus aucun intérêt.

En bref, il faut retenir que ce type de technique est non seulement coûteux, mais aussi très risqué.

De plus il n’apportera rien de concret sur le long terme.

Il y a donc un rapport bénéfice/risque à établir sérieusement avant de se lancer dedans.

En revanche, le grey hat commence à prendre beaucoup d’ampleur depuis quelques temps.

À mi-chemin entre Black Hat et le White Hat, cette pratique est un mélange des deux stratégies.

Il faut toutefois bien faire attention à maîtriser les techniques de base de White Hat.

Dans le cas contraire, elles peuvent vite passer du côté obscur de la force, sans même qu’on s’en rende compte.

Mais d’ailleurs, qu’est-ce que c’est concrètement que le White Hat ?

Le SEO White Hat, qu’est-ce que c’est ?

En accord avec le référencement naturel, le SEO White Hat désigne l’ensemble des bonnes techniques utilisées pour améliorer le positionnement d’un site dans la SERP.

Quand je dis bonnes techniques, je fais surtout référence à celles qui ne sont pas sanctionnées par les moteurs de recherche, et surtout Google.

En l’occurence, et vous l’aurez compris (enfin j’espère), toutes celles liées au Black Hat et au Grey Hat.

En d’autres termes, les stratégies White Hat vous offriront plus de chance d’atteindre les trois premières places tandis que les stratégies Black Hat feront dégringoler votre classement à un moment où un autre.

De plus, il est également important de retenir que les sites pénalisés par Google auront plus de mal à remonter dans son estime.

Comment fonctionne le SEO White Hat ?

Comme je vous l’ai dit précédemment, la mise en place du SEO White Hat repose sur l’application des différentes techniques préconisées par Google pour améliorer le référencement naturel.

Parmi les éléments les plus connus et les plus immuables, on retrouve :

  • Les contenus de qualité ;
  • Le choix de mots-clés pertinents (volume de recherche, utilisation de la longue traîne, etc.) ;
  • Le maillage du site (interne et externe) ainsi que son arborescence ;
  • La mise en place de liens entrants et de liens sortants pertinents (backlinking et netlinking) ;
  • La vitesse de chargement des différentes pages ;
  • La praticité du site (design responsive, bonne expérience utilisateur, etc.) ;
  • Le respect du formatage (balise, meta, etc.).

Cependant, il ne faut jamais oublier que les algorithmes de Google sont en constante évolution.

Avant tout, l’objectif de ce moteur de recherche est d’offrir des résultats toujours plus qualifiés pour ses utilisateurs.

En conséquence, si vous tenez à préserver une bonne position, je vous recommande de toujours rester à l’affût de ses dernières mises à jour.

Petit conseil : si vous ne savez pas par où commencer, sachez que Google offre une documentation plus ou moins complète du fonctionnement de ses algorithmes pour les débutants en matière de SEO White Hat.

Bien entendu, il vous faudra de la patience, car cela risque d’être un apprentissage assez long et fastidieux.

À propos de l'auteur

Consultant en webmarketing et entrepreneur depuis 2013, j’ai créé l’un des sites leader sur la séduction en France avec 1,2 millions de visiteurs annuels et plus d’un millier d’hommes coachés.
En 2017 je décide de créer le site ApprentiMillionnaire et sa chaîne YouTube associée pour aider les entrepreneurs à développeur un business en ligne rentable.

Richard

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