Le taux de clic d’un site web est un indicateur clé de performance.
Quel que soit le but d’un clic, ce dernier est en effet la quête ultime sur Internet.
Et le nombre de clics effectués sur un site est un bon indicateur de la santé et de l’efficacité de celui-ci.
Il faut donc travailler chaque jour à améliorer son taux de clic.
Mais pas facile dans un contexte de saturation publicitaire, qui conduit l’utilisateur à zapper plus qu’à cliquer.
Pour améliorer son taux de clic, il va donc falloir actionner deux leviers : retenir l’attention et susciter l’envie.
Il ne faudra pas non plus négliger l’expérience utilisateur, qui influence grandement le taux de clic.
L’appel à l’action, le plus important pour améliorer son taux de clic
On ne le répétera jamais assez : l’appel à l’action est un élément central du marketing digital.
C’est en effet lui qui est censé donner à l’utilisateur l’envie de cliquer.
Il est donc primordial de travailler ses appels à l’action pour améliorer son taux de clic.
Et en la matière, le mieux est de faire simple et efficace.
Utilisez notamment un bouton cliquable esthétique et visuel, qui incite au clic.
Choisissez un code couleur qui contraste bien avec le reste de votre site web pour faire ressortir votre CTA.
Au niveau du contenu, il faut également être clair et précis.
Votre appel à l’action doit en effet expliquer rapidement à l’utilisateur à quoi va servir son clic.
Il doit notamment savoir pourquoi il doit cliquer, et ce qu’il va se passer s’il clique.
Misez aussi sur un titre percutant, qui donne toujours envie de cliquer.
Enfin, améliorer son taux de clic implique de bien soigner le vocabulaire employé.
Soigner son vocabulaire pour inciter au clic
Le vocabulaire webmarketing a son importance dans le taux de clic.
Certains mots sont en effet connus pour inciter particulièrement au clic.
D’autres en revanche sont connus pour avoir l’effet exactement inverse.
Il faut notamment se méfier des mots trop commerciaux, comme garantie ou unique.
L’utilisateur pourrait en effet avoir l’illusion que l’on se moque de lui, en faisant des promesses que l’on est incapable de tenir.
Et c’est d’ailleurs souvent ce qui se passe sur certains sites marchands, qui promettent monts et merveilles dans le vent.
Pour un taux de clic optimal, privilégiez plutôt les phrases courtes contenant un verbe d’action.
Ainsi, l’utilisateur sait exactement ce qu’on attend de lui, et se sent irrésistiblement attiré par le clic.
Quelques exemples : créez votre compte maintenant, inscrivez-vous sans tarder, etc.
Vous pouvez également ajouter un adverbe de temps afin de créer l’urgence.
Le stress marketing est en effet un bon moyen d’améliorer son taux de clic.
Il permet de jouer sur l’effet de rareté et l’aversion à la perte pour donner l’illusion que l’utilisateur va perdre quelque chose s’il ne clique pas.
Mais soigner son vocabulaire ne suffit pas à optimiser le taux de clic d’un site web.
Il faut aussi faciliter le clic.
Faciliter le clic
Depuis quelques années, l’utilisateur baigne dans une surabondance de publicités.
Et à force d’être sollicité en permanence, ce dernier est devenu un peu fainéant.
Pour augmenter le taux de clic, il va donc falloir lui mâcher un peu le travail.
Tous les boutons cliquables doivent en effet être facilement repérables, voire même immanquables.
On sait notamment que plus l’objet du clic est gros, et plus il est cliqué.
Il ne faut donc pas hésiter à utiliser un bouton cliquable assez imposant.
Vous pouvez même utiliser une fenêtre ou un bandeau cliquable, afin d’aider l’utilisateur à cliquer plus rapidement.
En revanche, évitez à tout prix les liens cliquables invisibles.
Ces derniers passant totalement inaperçu, ils n’ont aucune influence positive sur le taux de clic.
De plus, il semblerait que les éléments colorés suscitent davantage le clic.
La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez vous lâcher concernant la charte graphique.
Utilisez des couleurs un peu criardes et très contrastées, afin que l’utilisateur identifie clairement l’élément cliquable.
Veillez toutefois à bien respecter votre charte graphique pour ne pas gâcher l’esthétisme de votre site.
On peut également se poser la question de l’emplacement des éléments cliquables.
Une question que beaucoup négligent, à tort.
L’influence de la ligne de flottaison sur le taux de clic
Avez-vous déjà entendu parler de la ligne de flottaison d’un site web ?
Non non, je ne parle pas du Titanic, mais bel et bien d’un site Internet.
La ligne de flottaison, c’est tout simplement la limite que ne franchit pas le regard lors de la navigation.
Autrement dit, imaginez une ligne virtuelle en-dessous de laquelle l’oeil humain ne peut aller.
Autrement dit bis, l’utilisateur a tendance à se concentrer sur la zone haute de son écran.
Il n’a en effet pas envie de scroller avec sa souris pour atteindre les informations de bas de page.
C’est pourquoi on conseille de rassembler les éléments les plus importants sur le haut de la page.
Pour améliorer le taux de clic d’un site web, il faudra donc positionner les éléments cliquables en haut.
Bien évidemment, il n’est pas interdit d’insérer des boutons cliquables en bas de page.
C’est notamment le cas des boutons de redirection vers les réseaux sociaux ou les sites partenaires par exemple.
Mais vous ne pourrez améliorer votre taux de clic que si vous vous concentrez au-dessus de la ligne de flottaison.
Utiliser l’A/B test pour améliorer son taux de clic
Malheureusement, le taux de clic n’est pas une science exacte.
Et si on peut l’estimer plus ou moins précisément, il est difficile de savoir ce qui l’améliore et ce qui le fait diminuer.
Alors pour en avoir une idée, rien ne vaut le test A/B.
Cette technique consiste à tester plusieurs versions différentes d’un seul et même élément.
La particularité de l’A/B test, c’est qu’il suffit de changer un seul élément sur chaque version.
Ainsi, il est facile de voir quelle version convertit le mieux.
N’hésitez donc pas à recourir au split test pour améliorer votre taux de clic.
Cela vous permettra de gagner du temps et vous évitera bien des déconvenues.