Le taux de délivrabilité des emails est au coeur des enjeux de l’emailing marketing.
Rédiger un email marketing soigné ne sert en effet à rien si l’email en question n’arrive jamais à destination.
La délivrabilité des emails est donc une préoccupation majeure pour les entreprises actuelles.
D’autant plus qu’elle n’est pas toujours simple à optimiser.
Les nombreux filtres anti-spam combinés à la réticence des utilisateurs compliquant, il faut l’avouer, un peu la tâche.
Dès lors, se pose naturellement la question de la manière d’améliorer le taux de délivrabilité de ses emails.
Après plus de 10 ans à travailler dans le webmarketing, j’ai enfin décidé de vous livrer mes 3 meilleurs conseils pour y parvenir.
Les voici.
1. Délivrabilité email : un fichier clients à jour
Toute campagne emailing commence nécessairement par un fichier client soigneusement entretenu.
Or, c’est loin d’être toujours le cas.
On trouve en effet toujours des adresses mail invalides ou inactives parmi les différentes listes email.
Par adresses invalides, on entend notamment les adresses mail mal orthographiées.
Les adresses inactives comprennent quant à elle d’anciennes adresses non mises à jour par exemple.
Il peut aussi s’agir d’adresses appartenant à des prospects qui n’ouvrent jamais les emails reçus.
Toutes ces adresses sont totalement inutiles, et nuisent au taux de délivrabilité des emails.
Il est donc indispensable de procéder à des mises à jour régulières de son fichier emailing.
Mais l’ampleur de la tâche peut en décourager plus d’un.
Fort heureusement, la plupart des logiciels d’emailing font le travail pour nous.
Pour ma part, j’utilise Active Campaign.
La fonctionnalité de segmentation très poussée des prospects, les actions intégrées aux automations et le CRM intégré permettent en effet de garder un carnet d’adresses toujours frais.
Et ce n’est qu’un bref aperçu des nombreuses possibilités offertes par Active Campaign pour améliorer le taux de délivrabilité de vos emails.
2. Le consentement au cœur de la délivrabilité des emails
Si je vous dis RGPD, ça vous parle ?
Je vous le rabâche tellement que vous devez le connaître à force.
Ce fameux règlement est entré en vigueur dans sa nouvelle version en mai 2018.
Et depuis, c’est le grand chambardement dans les campagnes d’emailing.
Le consentement de l’utilisateur a été replacé au coeur des débats, et l’opt in marketing érigé en mode de vie.
Désormais, l’utilisateur doit avoir donné son consentement express pour recevoir des emails commerciaux.
Même si cela réduit potentiellement le nombre d’adresse emails collectées, cette mesure a au moins le mérite d’améliorer considérablement l’optimisation du taux de délivrabilité des emails.
Pour ce faire, il faudra donc s’assurer de respecter les notions phares du RGPD.
Ainsi, n’envoyez jamais d’emails au hasard à des adresses que vous n’avez pas collectées « à la loyale ».
En clair, l’achat de fichiers clients comme au bon vieux temps est à proscrire.
Maintenant, et même si respecter le consentement de l’utilisateur permet d’obtenir un taux de délivrabilité plus satisfaisant, ce n’est malheureusement pas suffisant pour garantir une délivrabilité optimale.
3. Un expéditeur clair
Cela peut paraître évident, mais c’est pourtant la base pour un taux de délivrabilité au beau fixe.
Toujours en vertu du nouveau RGPD, le destinataire d’un email doit pouvoir en identifier formellement l’expéditeur.
Bien souvent, les newsletters proviennent d’une adresse mail douteuse, en plus d’être inconnue.
C’est notamment le cas de ceux qui choisissent une adresse mail totalement différente du nom de leur site.
Ce genre d’erreur peut pourtant coûter très cher en matière de délivrabilité des emails.
La plupart du temps, l’utilisateur qui reçoit un mail à la provenance inconnue n’a qu’un seul réflexe : ne pas l’ouvrir.
Une mauvaise adresse impacte donc également le taux d’ouverture des emails.
Mais au-delà du simple fait de ne pas l’ouvrir, l’utilisateur risque surtout de déplacer l’email directement dans les spams ou dossier des indésirables.
Et c’est même ce que vont faire automatiquement la plupart des filtres anti-spam.
Toutefois, un email qui arrive en spam reste un email qui arrive.
Cela ne donc joue pas sur le taux de délivrabilité comme certains confrère peuvent vous le faire croire.
Ce qui va plutôt jouer c’est si vos contacts bloquent manuellement votre email ou le signalent comme tentative de hameçonnage (phishing).
Ainsi, il est vivement conseillé de choisir une adresse mail permettant de vous identifier clairement.
L’idéal pour cela est d’utiliser le nom de domaine de votre site web.
C’est justement ce que j’ai fait en choisissant comme adresse richard@marketinghaters.com.
Clair, net et précis, utilisateur comme algorithme peuvent identifier rapidement le destinataire de l’email.
Ce conseil vous permettra d’améliorer considérablement le taux de délivrabilité de vos emails.