La newsletter constitue l’un des moyens les plus efficaces pour garder le contact avec ses prospects et clients.
En ce sens, elle est un véritable pilier du marketing digital.
Peu coûteuse, facile et rapide à mettre en place, elle est également avantageuse à tout point de vue.
Toutefois, affligés d’une grande fatigue publicitaire, les utilisateurs n’y sont pas toujours réceptifs.
En effet, face à l’afflux toujours plus important d’e-mailings promotionnels, les utilisateurs peuvent devenir moins disposés à ouvrir une newsletter.
Ils sont bien souvent fatigués de recevoir des sollicitations permanentes.
Dans ce contexte, tout l’objectif pour le département marketing est de créer des newsletters efficaces, c’est-à -dire des newsletters qui incitent à la conversation tout en se démarquant par leur pertinence et leur qualité.
Vous vous en doutez, rédiger ce type de newsletter n’est pas aussi simple qu’il n’y parait.
C’est pourquoi je me suis décidé de rendre le procédé moins complexe en fournissant ce petit guide pratique à l’usage des honnêtes débutants.
Alors sans plus attendre, rentrons dans le vif du sujet.
Qu’est-ce qu’une newsletter ?
Une newsletter est un email envoyé périodiquement (généralement une fois par semaine, même si la fréquence d’envoi est totalement libre) à des prospects ou clients regroupés dans des listes d’adresses e-mails préalablement définies.
Malgré son nom (newsletter signifie littéralement « lettre d’information » ou « infolettre »), la newsletter n’a pas uniquement pour but d’informer.
Depuis quelques années, l’usage de la newsletter s’est en effet grandement diversifié.
Elle peut désormais être utilisée pour annoncer des promotions ou informer des actualités du moment.
À ce titre, elle est particulièrement prisée des acteurs de l’e-commerce.
Toutefois, une campagne newsletter ne peut être envoyé à n’importe qui.
En effet, sachant qu’elle a besoin de l’adresse email du destinataire pour prendre forme, ce dernier doit nécessairement avoir donné son accord préalable pour la recevoir.
C’est une obligation légale qui fera l’objet d’un paragraphe dédié dans cet article.
Quels sont les avantages d’une newsletter ?
La newsletter présente de très nombreux avantages, que ce soit pour l’expéditeur ou pour le destinataire.
Une réception assurée
Contrairement à un post sur les réseaux sociaux, une fois la newsletter envoyée, vous pouvez être sûr que vos destinataires la recevront.
Certes, certains la recevront probablement dans leur dossier des indésirables, mais il la recevront tout de même.
En cela, c’est l’un des moyens les plus efficaces pour diffuser son message sur Internet et créer du lien avec ses prospects et clients.
Une technique de fidélisation
La newsletter est le support idéal pour entretenir une relation avec ses prospects et clients en maintenant une communication régulière avec eux.
L’envoie d’offres personnalisées par email est, par exemple, très apprécié de ces derniers qui se sentent dès lors considérés et écoutés par l’entreprise.
En cela, la newsletter est parfaite dans une optique de fidélisation.
Plus de trafic vers son site web
La newsletter est également très utile pour générer du trafic vers un contenu gratuit ou payant présent sur le site web associé.
En effet, puisqu’un email de newsletter permet l’ajout de liens externes, il est très simple pour une entreprise de rediriger ses lecteurs vers le site en question.
Que cela soit vers une page de contenu ou une page produit.
La newsletter permet donc d’augmenter parfois sensiblement le trafic du site web.
Toutefois, il faut pour cela qu’elle soit très engageante.
Mais je reviendrai sur ce point plus en détails au fil de cet article.
La newsletter, un outil marketing facile à mettre en place
De par sa nature dématérialisée, la newsletter est très facile à mettre en place.
Il suffit d’une boîte mail et d’une connexion Internet pour l’envoyer à tout moment.
En outre, son envoi peut être totalement automatisé et programmé grâce à un logiciel d’emailing marketing.
Cette solution représente donc un vrai gain de temps au quotidien.
Qui plus est, en plus d’un investissement moindre en termes de temps, c’est également un très faible investissement financier.
Zéro frais
Une newsletter ne coûte quasiment rien pour celui qui souhaite la mettre en place.
Encore une fois, une simple connexion Internet et une boîte mail suffisent.
Elle est donc totalement gratuite si on se passe d’un outil dédié pour la créer et l’envoyer.
Il est toutefois bon de rappeler qu’un logiciel d’envoi de newsletter est relativement indispensable.
L’envoi de mails en masse est en effet difficilement compatible avec une procédure manuelle.
Il est donc vivement conseillé d’utiliser un logiciel dédié, ne serait-ce que pour automatiser la newsletter.
J’aurai l’occasion de vous parler de tous les meilleurs outils spécifiques à la fin de l’article.
Gain de temps et d’argent pour le lecteur
Côté destinataire, la newsletter a aussi son lot d’avantages.
En effet, outre le fait que l’inscription soit extrêmement aisée pour le lecteur (il suffit simplement de donner son adresse mail pour la recevoir), la newsletter lui offre la possibilité d’être tenu informé de toutes les dernières actualités qui l’intéressent ainsi que de recevoir des promotions sur ses produits préférés, qu’il aurait peut-être loupées sans la newsletter.
Toutefois, et malgré tous ses avantages, la newsletter possède deux petits (gros) défauts.
Les bémols de la newsletter
Si la newsletter est un outil marketing formidable, elle comprend aussi quelques inconvénients qu’il ne faut pas sous-estimer.
Un risque de fatigue publicitaire
On ne va pas se mentir, même si l’objectif avouée de la newsletter est de créer une relation de confiance entre l’entreprise et le lecteur, elle n’en reste pas moins un email à visée commerciale.
Eh oui, on ne créé pas de la confiance par simple plaisir mais bel et bien pour vendre plus facilement…
À ce titre, et comme déjà énoncé en préambule, la newsletter est naturellement sujette au risque de fatigue publicitaire.
Pour rappel, la fatigue publicitaire désigne un état de lassitude vis-à -vis de la prospection commerciale.
Et ce problème s’est fortement accentué avec Internet.
C’est d’ailleurs pour mettre fin à cette fatigue publicitaire que le RGPD a été profondément remanié.
Désormais, plus question d’acheter des adresses mail et d’envoyer des newsletters en pagaille.
Le consentement de l’utilisateur est en effet revenu au cÅ“ur des débats.
Toujours est-il que les internautes sont devenus très réticents à l’idée de faire l’objet de prospection commerciale.
Si la newsletter se fait trop envahissante, ou si elle est envoyée trop fréquemment, elle risque donc de déplaire.
L’utilisateur n’hésitera alors pas à la placer dans sa corbeille, voire à lui assigner un marquage courrier indésirable.
Et il n’est d’ailleurs pas le seul à considérer la newsletter comme du spam.
Le problème du filtre anti-spam
Aujourd’hui, la plupart des boîtes mail sont équipées d’un filtre anti-spam.
Ces filtres peuvent être plus ou moins restrictifs selon le service de messagerie utilisé.
C’est pourquoi beaucoup de newsletters ont du mal à passer cette barrière au moment de l’envoi.
C’est d’ailleurs très souvent le cas du tout premier email.
En effet, beaucoup de services de messagerie considèrent systématiquement comme spam les emails provenant d’une adresse inconnue.
Même si le problème se résout une fois que le client a ouvert sa première newsletter, certains d’entre eux ne sont pas en mesure de consulter leurs mails.
Tout simplement car un mail placé automatiquement dans le courrier indésirable ne fait l’objet d’aucune notification.
Le destinataire n’a donc même pas connaissance de la newsletter, qu’il s’étonne de ne pas recevoir.
La newsletter devra donc être conçue de façon à limiter un maximum le risque de blocage lié au filtre anti-spam.
Les différents objectifs de la newsletter
Avant de commencer à rédiger votre campagne de newsletter, vous devez avant tout vous demander dans quel but vous l’envoyez.
En effet, si l’objectif de votre campagne de newsletter ne correspond pas à ce que recherchent vos lecteurs, ils se désinscriront sans hésiter.
Et tous vos efforts d’acquisition d’adresses mails seront ruinés.
Bien évidemment, vous pouvez donner d’autres informations que celles initialement attendues, mais votre objectif principal doit être celui pour lequel vos prospects vous ont laissé leur adresse mail.
Comme je vous le disais en début d’article, la newsletter était à l’origine uniquement à visée informative.
Mais elle a depuis évolué vers d’autres objectifs, qu’elle remplit à merveille.
J’aime résumer les principaux objectifs d’une newsletter avec l’acronyme APNÉE.
A comme actualités
Comme dit à l’instant, la newsletter est avant tout destinée à informer des différentes actualités liées à l’entreprise et à celle de son secteur.
On pourra donc retrouver des newsletters traitant des dernières innovations, d’un changement de direction, d’un nouveau produit ou d’une mise à jour, etc.
La newsletter peut également permettre d’informer les abonnés des nouveaux contenus publiés sur un site éditorial ou sur le blog d’une entreprise.
Dans ce cas, la newsletter servira essentiellement à maintenir un contact avec les prospects et clients.
P comme promotions
Cet objectif se retrouve principalement dans le cadre de l’e-commerce.
La newsletter peut alors être utilisée pour informer les clients et prospects des promotions en cours.
La newsletter promotionnelle est parfaite pour fidéliser la clientèle.
Elle peut aussi servir à proposer des offres spéciales aux clients les plus assidus.
Les offres de bienvenue entrent également dans ce cadre.
N comme nouveautés
La nouveauté peut faire partie des objectifs d’une newsletter.
Dans ce cas, la newsletter va, d’une manière générale, servir à promouvoir toutes les nouveautés d’un site web.
Toutefois, une newsletter basée sur la nouveauté est surtout intéressante dans le cadre d’un lancement de produit.
Elle peut en effet devenir à ce titre un outil de teasing permettant de distiller certaines informations utiles à la création d’un besoin et d’une envie irrésistible.
É comme événementiel
Dans la même veine que le point précédent, l’événementiel fait également partie des domaines couverts par la newsletter.
Ceux qui participent à des conférences ou à des salons pourront par exemple en informer leurs abonnés.
L’e-commerce est également concerné, et notamment ceux qui tiennent un stand lors d’événements spéciaux.
E comme expertise
On n’y pense pas toujours, mais la newsletter est aussi un moyen de faire valoir son expertise dans un domaine.
C’est en effet un canal de diffusion parfait pour délivrer les dernières actualités de son secteur d’activité tout en fournissant des conseils et autres astuces pratiques.
Collecter des adresses mail pour envoyer une newsletter
Toute bonne newsletter commence par une bonne liste d’adresses email.
Et en la matière, la loi complique fortement les choses.
En effet, comme nous le verrons dans la suite de cet article, pour être autorisé à envoyer une newsletter à une personne, il faut que celle-ci ait donné son accord.
Il n’est donc plus question de racheter des fichiers clients comme cela pouvait se faire il y a quelques années.
Plus question non plus d’utiliser le mail des clients pour leur envoyer de la prospection alors qu’ils n’y ont pas consenti.
Désormais, collecter des adresses mails pour constituer un fichier destiné à l’envoi de newsletters doit se faire à la loyale.
Autrement dit, pas sans l’accord de l’internaute, et surtout pas dans son dos.
La bonne nouvelle, c’est que ce ne sont pas les moyens qui manquent pour constituer une liste email.
Les jeux concours sur un site web ou sur les réseaux sociaux permettent, par exemple, de collecter des leads.
Tout comme le fait d’inciter les gens au témoignage en leur proposant de laisser un commentaire sur le site.
Toutefois, la façon la plus évidente d’obtenir des adresses est sans doute d’offrir un cadeau aux prospects.
Par exemple, de nombreux sites proposent à leurs visiteurs de télécharger gratuitement un e-book ou un livre blanc via un formulaire de capture.
Le plugin de capture d’email Thrive Leads sous WordPress est d’ailleurs parfait pour cela.
Avec lui, vous pouvez créer des formulaires Scroll Matt, Lightbox, barre de notification, barre latérale, dans le contenu ou en footer de l’article.
Le tout, bien sûr, avec un design léché et responsive.
De quoi améliorer grandement son taux de conversion.
Si vous voulez en savoir plus à son sujet, cliquez ici.
Ceci étant dit, ce n’est pas le tout de constituer une liste d’emails.
Encore faut-il bien définir la cible de la newsletter.
Newsletter : qui est ciblé ?
Quel que soit le type de newsletter et son objet, il est primordial d’opérer un ciblage précis.
Il ne s’agit pas d’envoyer des milliers de mails dans le vent, sans savoir ni comment ni pourquoi.
Et le ciblage va essentiellement dépendre du type de newsletter à envoyer.
Dans le cas d’une newsletter promotionnelle par exemple, il est important de personnaliser le type d’offre.
Il faudra ainsi affiner le ciblage en fonction de différents critères.
Des critères de segmentation tels que les comportements d’achat ont donc leur importance.
Les critères socio-démographiques sont également à prendre en compte.
Une mère de famille de 30 ans n’aura en effet pas les mêmes centres d’intérêt qu’un étudiant de 20 ans.
La localisation géographique influe aussi sur le type de newsletter à envoyer.
Une newsletter événementielle destinée à promouvoir un salon à Paris n’intéressera pas les prospects vivant sur Lyon.
De même, il est important de bien segmenter les prospects en fonction de leur caractère BtoB ou BtoC.
Envoyer une newsletter grand public à tous les contacts de la liste, y compris les professionnels, n’est en effet pas un bon calcul.
En outre, il faut savoir que le ciblage déterminera également le meilleur moment pour envoyer une newsletter.
Le meilleur moment pour envoyer une newsletter
Certains sont tentés d’envoyer une newsletter à n’importe quel moment de la journée.
En effet, nombreux sont ceux qui pensent que le moment de l’envoi n’a aucune importance.
Mais en vérité, il est absolument primordial de bien le choisir.
Et là encore, celui-ci va beaucoup dépendre de la cible visée.
Toucher une cible BtoB sera plus facile lors des horaires de bureau.
Les professionnels qui sont au travail auront plus de facilité à lire leurs emails à ce moment-là .
Concernant le jour, il semblerait que le mardi soit le jour idéal pour envoyer une newsletter BtoB.
Côté créneau horaire, le taux d’ouverture atteindrait son maximum entre 10 heures et midi.
C’est en tout cas ce qu’a démontré une étude menée par Sendinblue.
Pour une cible BtoC, les choses sont assez différentes en revanche.
La plupart des particuliers consultent en effet leur boîte mail le soir en sortant du travail, ainsi que les week-end.
Il est donc plus judicieux d’envoyer la newsletter entre 16 heures et 18 heures, toujours selon la même étude.
Quant aux week-end, le choix du créneau horaire est beaucoup plus souple.
Toutefois, il est important de savoir que si le moment de l’envoi compte, ce n’est pas le seul élément qui conditionne le taux d’ouverture de la newsletter.
Quelle fréquence pour une newsletter ?
La fréquence de la newsletter est un élément central.
On trouve généralement trois différentes fréquences d’envoi : quotidien, hebdomadaire et mensuel.
La première précaution à prendre concerne le spamming, aussi bien côté utilisateur que côté boîte mail.
Pour qu’une newsletter passe le filtre anti-spam, il faut impérativement que son envoi soit régulier.
Dans le cas d’un envoi hebdomadaire ou mensuel, il faut donc choisir un jour précis pour l’envoyer et ne pas y déroger.
Une newsletter quotidienne est possible, mais elle risque fort de lasser l’utilisateur.
Son taux d’ouverture risque donc de diminuer peu à peu, pouvant même aboutir à une désinscription.
Il faut surtout retenir qu’en matière de newsletter, mieux vaut penser qualité que quantité.
Inutile en effet de s’astreindre à envoyer une newsletter chaque jour si on n’a aucun contenu intéressant à proposer.
Pas d’actualité, de promotion ou d’information capitale en ce moment ?
Alors mieux vaut réduire la fréquence de la newsletter, au moins temporairement.
Car le contenu est bel et bien le nerf de la guerre quand il s’agit de newsletter.
Créer une newsletter avec un autorépondeur
La newsletter est un support idéal pour augmenter son trafic et son chiffre d’affaires.
Pourtant, au regard de certaines newsletters, c’est à se demander si la plupart en sont conscient.
Car recevoir une newsletter à la fois accrocheuse, engageante et vendeuse, ce n’est pas tous les jours que ça arrive.
Alors comment s’y prendre concrètement pour rédiger une newsletter qui incite à l’action ?
Voici quelques règles importantes à suivre.
L’adresse mail de l’expéditeur
Une newsletter n’inspire pas confiance si elle est envoyée par un expéditeur douteux.
Et ce qui rend un expéditeur douteux, c’est sans conteste une adresse mail hasardeuse.
On oublie donc les extensions has been ou au contraire trop fantaisistes.
L’idée, c’est d’aider le destinataire à identifier clairement l’expéditeur du message.
Une adresse mail comportant le nom de la société dans son domaine (la partie qui arrive après le @) est donc idéale.
Exemple : richard@marketinghaters.com ou support@apprentimillionnaire.com sont de bonnes adresses emails.
Objet + adresse mail = taux d’ouverture
C’est une équation bien étrange, mais qu’il faut pourtant retenir absolument.
Le taux d’ouverture désigne le nombre de destinataires qui ouvrent la newsletter, même s’ils ne la lisent pas.
Or, sans objet d’email attractif, il y a peu de chance qu’ils l’ouvrent.
En effet, même si l’email n’est destiné qu’à des personnes qui ont donné leur accord pour la recevoir, ça ne veut pas dire qu’elles vont l’ouvrir pour autant.
Il faut donc veiller à trouver un titre accrocheur pour inciter vos contacts à en découvrir le contenu.
Attention toutefois à ne pas tomber dans le putaclic ou les promesses trop alléchantes.
Le destinataire risque de s’en rendre compte, et d’envoyer votre newsletter directement dans les spams.
Essayez plutôt de trouver un titre qui capte parfaitement l’essence de votre newsletter.
Et dites-en juste assez pour inciter le destinataire à l’ouvrir, sans pour autant spoiler.
En effet, un objet qui raconte tout du contenu de la newsletter n’est pas judicieux.
Car le destinataire ne va pas prendre la peine d’ouvrir le mail s’il en connaît déjà les tenants et aboutissants.
Pour améliorer ce taux d’ouverture, ledit titre peut également être personnalisé en contenant le prénom de votre abonné pour que ce dernier se sente directement concerné et privilégié.
Il faut toutefois prendre en compte la limite de caractères visibles en objet, qui varie selon l’affichage.
Il faudra éviter autant que possible de couper l’objet au milieu d’une phrase.
La règle est donc la suivante : plus c’est court et percutant, mieux c’est.
Le contenu du mail
Le contenu du mail, quant à lui, peut être réparti en quelques paragraphes.
Veillez à sous-titrer chacune de ces séquences, et à y insérer les éléments qu’il faut : texte, images, vidéos et autres liens vers votre site.
Mais attention toutefois à ne pas surcharger votre newsletter.
On conseille généralement de ne pas dépasser 20 Mb au total.
Ceci afin d’assurer une bonne ouverture et une bonne lisibilité sur tous les supports.
Outre cet aspect, le langage employé a également son importance dans une infolettre.
Bannissez les mots à visée trop promotionnelle, qui envoient la newsletter directement dans les spams.
En revanche, vous pouvez utiliser des chiffres pour donner un peu plus de poids au texte.
En outre, attention à la signature.
Celle-ci doit être bien visible pour le lecteur.
Malheureusement, elle ne peut pas toujours se trouver au-dessus de la ligne de flottaison.
Dans ce cas, il faudra la rendre aussi attractive que possible.
Les coordonnées de contact font, par exemple, partie des éléments indispensables.
Nom complet ou celui de la société, téléphone, réseaux sociaux, etc.
Le logo peut également être inséré directement dans la signature, sous réserve qu’il ne soit pas trop lourd.
Enfin, pour terminer votre mail, vous devez ajouter un lien de désabonnement.
En effet, le lien de désinscription est une obligation légale que vous devez respecter si vous ne souhaitez pas que votre mail se retrouve dans les SPAMS et que la société éditrice de l’auto-répondeur ne ferme votre compte…
Je vous aurais prévenu 😉
Une proposition de valeur forte
Qu’on se le dise : une newsletter sans valeur ajoutée est une newsletter totalement inutile.
Elle doit absolument être utile au lecteur, faute de quoi il s’en désinscrira.
Prévoyez donc d’y mettre 2 ou 3 informations pertinentes au maximum pour ne pas ennuyer le lecteur.
En voici quelques exemples : offre spéciale, réduction, cadeau de bienvenue, annonce de parution d’un article, conseils et astuces, etc.
Une newsletter doit donc être orientée contenu et expérience utilisateur.
Cela passe notamment par le bon choix de sujet, en fonction de l’objectif mais aussi de la cible visée.
Il faut également savoir se montrer bref et aller droit au but.
Une newsletter trop longue risquerait en effet de lasser le lecteur, qui n’irait pas au bout de sa lecture.
D’autant plus que le but d’une newsletter n’est pas de reproduire un contenu purement éditorial.
Il ne s’agit que d’un résumé des informations essentielles que l’on souhaite transmettre au lecteur.
On conseille donc généralement de concentrer le contenu au-dessus de la ligne de flottaison, c’est-à -dire la ligne du regard.
Si l’utilisateur a besoin de scroller pour lire la newsletter en entier, il ne le fera sans doute pas.
Là encore, c’est la qualité et non la quantité qui doit prévaloir en toute circonstance.
L’appel à l’action
Rédiger une newsletter sans un bon call to action, c’est comme demander qu’on vous recontacte sans laisser votre numéro.
Si vous voulez que votre newsletter convertisse et suscite l’engagement, vous ne devez pas attendre que votre destinataire fasse le travail lui-même.
Car très souvent dans ses pensées et accaparé par une multitude d’informations, il ne fera pas spécialement ce que vous attendez de lui.
C’est pourquoi vous devez absolument l’inciter à s’engager par l’ajout d’un appel à l’action à la fin de votre newsletter.
Idéalement, le CTA de la newsletter prend la forme d’un bouton cliquable, ou d’un lien le cas échéant.
Il peut être inséré au milieu du reste du texte et des images, ou bien en conclusion.
Pour pousser le lecteur à s’engager, le stress marketing est un bon moyen d’y arriver.
Mais vous pouvez également rédiger une newsletter avec des appels à l’action différents.
Ainsi, vous augmentez vos probabilités de clic et saurez par la même quelle formule fonctionne le mieux par rapport à votre audience.
La charte graphique de la newsletter
La newsletter est un contenu sensible dans la mesure où elle est souvent considérée comme du spam.
C’est particulièrement le cas des newsletters envoyées à un rythme soutenu.
En plus du contenu, il faut donc en soigner le design et l’esthétisme.
La newsletter étant un email très court, elle doit marquer les esprits dès l’ouverture.
Et en la matière, on peut dire que toutes les fantaisies sont permises.
La seule règle à respecter est celle du responsive design.
Pour être affichée sur tous les supports, la newsletter ne doit pas dépasser 600 pixels de large.
Ceux qui ont du mal avec le langage HTML pourront bien sûr utiliser un template prédéfini grâce à un outil dédié.
Tous les logiciels de newsletter proposent en effet de nombreux modèles d’email.
C’est notamment le cas d’Active Campaign, dont j’aurai l’occasion de reparler en conclusion.
Pour le reste, aucune limite, si ce n’est celle de l’imagination.
Newsletter : que dit la loi ?
Depuis 2018 et l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation, la newsletter a dû s’adapter.
Il est désormais indispensable, mais néanmoins délicat de concilier le marketing avec le règlement général sur la protection des données.
Et la newsletter est un sujet particulièrement sensible en matière de consentement.
L’utilisateur doit en effet avoir le choix du début à la fin quant au fait d’accepter ou non de recevoir la newsletter.
Déjà , il doit donner son accord express pour la recevoir.
Cela peut se faire par le biais d’une case à cocher ou d’un système de double opt-in.
La newsletter doit également contenir un lien de désinscription.
Ce lien doit être cliquable et suffisamment visible pour le lecteur.
La procédure de désabonnement doit aussi être simple, afin de ne pas perturber volontairement le processus.
Et au moindre doute, le mieux reste de tester sa newsletter.
Un doute ? Testez !
On a beau optimiser au mieux sa newsletter, il n’y a jamais aucune garantie qu’elle fonctionne.
Pour cela, il n’y a qu’un seul moyen qui vaille : tester.
On peut par exemple commencer par tester auprès des amis et des collègues de travail.
C’est en effet une bonne première approche, tant pour l’expérience utilisateur que pour le passage du filtre anti-spam.
Mais on peut également et surtout tester une newsletter après l’avoir mise en place auprès des clients et prospects.
Dans ce cas, on procède à l’A/B test classique.
Concrètement, il s’agit de tester plusieurs versions d’une newsletter en modifiant à chaque fois un seul élément.
C’est la version qui convertit le plus qui pourra alors être retenue.
L’A/B testing est une fonctionnalité que possède la plupart des logiciels de newsletter.
Enfin, le passage par un testeur d’email en ligne est fortement recommandé pour s’assurer de la bonne délivrabilité de la newsletter.
Un site comme mail-tester.com est parfait pour cela.
Surveiller le taux de conversion d’une newsletter
Jusqu’Ã preuve du contraire, le but ultime d’une newsletter est de convertir.
Bon, pas que, mais c’est malgré tout le but recherché par beaucoup.
Dans cette optique, il est essentiel d’analyser précisément les retombées de la newsletter.
Car à quoi bon se décarcasser à créer des newsletters si on ne sait même pas si elles sont efficaces ?
Qu’il s’agisse de convertir par la vente ou de fidéliser, il est important de connaître les performances d’une newsletter.
Et pour ça aussi, les outils sont là pour le faire à notre place.
D’ailleurs, puisqu’on parle d’outil, profitons-en pour aborder un peu le sujet des logiciels de newsletter.
Les meilleurs outils pour créer une newsletter
Une campagne newsletter est un puissant outil d’acquisition et de fidélisation de votre clientèle.
Mais pour en tirer tous les bénéfices, vous ne pouvez pas vous contenter des solutions gratuites.
Ceci pour la simple et bonne raison que vous serez vite limité et n’aurez pas accès à des fonctionnalités permettant d’optimiser votre marketing en ligne.
Ce dont vous avez besoin, c’est d’un logiciel d’envoi d’emails de newsletter efficace et professionnel.
Un logiciel qui puisse vous permettre d’atteindre le plus de clients possibles lors de vos campagnes.
Un logiciel avec lequel vous pourrez effectuer un suivi régulier de vos prospects et clients pour pouvoir mesurer l’impact de votre stratégie marketing
Aujourd’hui, ce ne sont pas les outils de créations de newsletter qui manquent sur le marché.
En ce qui me concerne, c’est Active Campaign que j’ai choisi d’utiliser pour mon emailing au quotidien.
Voici pourquoi.
Active Campaign
Active Campaign est l’un des meilleurs logiciels d’e-mailing marketing et une référence absolue dans le domaine du marketing automation.
Ce logiciel de newsletter propose également de nombreuses options de personnalisation.
Il permet notamment de créer une newsletter de A à Z en HTML, ou d’utiliser l’un des nombreux templates fournis.
Gros atout également, la personnalisation.
Le logiciel permet en effet de segmenter vos visiteurs selon de nombreux critères pour des campagne de newsletter au plus près de la cible.
Au niveau des prix, il dépend du nombre de mails envoyés, entre 500 et 100 000 par mois.
Les tarifs vont de 9 dollars par mois pour l’offre la plus basique, Ã 369 dollars par mois pour une offre pro.
Active Campaign propose également des offres sur mesure, avec tarif sur demande.
Passez par ce lien pour en savoir plus ou vous créer un compte.
GetResponse
GetResponse est un concurrent direct d’Active Campaign.
Il faut dire que cet outil d’emailing se défend plutôt bien en termes de fonctionnalités.
L’utilisateur a notamment accès à +500 modèles de newsletters de toute thématique et +1000 images gratuites.
Il peut également obtenir un aperçu mobile de la newsletter avant de la finaliser.
Et le gros plus de GetResponse, c’est la fonctionnalité de création de landing pages et de site web.
Il est donc possible de gérer l’opt-in avec un seul et même outil.
Ici, la tarification dépend du nombre de contacts, qui vont de 1000 à 10 000.
Les tarifs vont donc de 12 à 50 euros par mois, avec une offre intermédiaire à 35 euros par mois pour 5000 contacts.
Passez par ce lien pour en savoir plus ou vous créer un compte.
Aweber
Aweber a beau avoir 20 ans au compteur, il n’en reste pas moins l’un des leaders du marché.
Du côté des templates, on reste très simple en revanche.
L’idée est de créer une newsletter légère, afin qu’elle puisse passer le filtre anti-spams.
Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’Aweber affiche un taux de délivrabilité légèrement supérieur à ses concurrents.
Mais là où ce logiciel de newsletter excelle, c’est au niveau des intégrations possibles.
Il est en effet compatible avec la plupart des CMS, y compris pour l’e-commerce.
Aweber fonctionne également avec ClickFunnels, le Must Have pour créer des tunnels de vente.
Le rapport qualité prix est également intéressant.
Les tarifs proposés vont de 19 à 149 dollars, soit de 17 à 135 euros, de 500 à 25 000 contacts.
Passez par ce lien pour en savoir plus et vous créer un compte.
SG Autorépondeur
SG Autorépondeur représente de loin la solution optimale et idéale pour créer une newsletter performante à moindre coût.
Destiné à un public Francophone, la barrière de la langue ne sera donc pas une contrainte.
En outre, SG Autorépondeur possède plusieurs avantages :
- Il vous aide à corriger le contenu de votre texte à la saisie.
- Votre contenu peut être mis en forme et agrémenté grâce aux nombreux modèles de formulaires dynamiques dont il dispose. Vous pouvez y mettre tout ce que vous désirez : des images, des photos ou des vidéos, et bénéficier d’un excellent affichage sur PC ou mobile. Mais pour que le mail reste fluide et agréable à lire, respectez un ratio de 40% d’images pour 60% de texte.
- Il vous permet de personnaliser le contenu de vos mails pour chaque abonné grâce à des champs personnalisés.
- Il vous permet de mettre en place un système d’alerte par SMS pour informer vos abonnés de l’envoi de votre mail.
- Il vous offre des outils statistiques : comparatif d’emails, compteurs de clics d’ouverture, formulaires de sondage, etc. Vous pourrez ainsi évaluer la performance de votre email et l’améliorer au fil du temps.
- Il offre le meilleur rapport fonctionnalités/prix du marché puisque tout cela est disponible pour un minimum de 8€ HT/mois, avec un quota de 5000 emails de routage et une liste de contacts illimitée. Je vous recommande toutefois de prendre la formule à 19€ HT/mois pour avoir accès au routage dédié, aux adresses IP dédiées et aux envois accélérés (histoire que vos abonnés ne reçoivent pas vos emails 6h après leur envoi).
Pour en savoir plus et vous créer un compte, il vous suffit simplement de cliquer ici.
Il existe bien sûr beaucoup d’autres logiciels de newsletter.
Sendinblue, Sarbacane ou encore MailChimp font en effet partie des plus plébiscités.
Chacun d’entre eux propose sensiblement les mêmes fonctionnalités.
Le choix dépendra donc surtout des besoins, et éventuellement du prix.
Ceci étant dit, retenez que la création de newsletter est primordiale pour une activité en ligne.
Et qu’il ne faut jamais privilégier la quantité au détriment de la qualité, comme il ne faut jamais privilégier votre argent avant le client !